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Le « Triangle noir »

Carte du triangle noir

Réf. Musée du Haut-Richelieu

Saint-Jean-sur-Richelieu, Granby et Saint-Hyacinthe. Les médias identifient la région délimitée par ces villes comme un « triangle de glace ». C’est effectivement à ces endroits que la panne a été la plus longue et où la tempête de verglas a frappé le plus fort. Cela signifie qu’ils ont reçu davantage de pluie verglaçante, alors que d’autres ont reçu du grésil, moins dommageable pour les installations électriques. On estime la durée de l’interruption de courant à environ 5 semaines dans ce secteur, affectant plus de 100 000 personnes. La nuit, c’est la noirceur qui règne. L’éclairage des rues est absent. Les gens restent chez eux pour être à l’abri du froid. Les rues sont désertes, telles des villes fantômes. Rapidement, l’état d’urgence est décrété. La population est dirigée vers les centres d’hébergement, mais on ignore combien de temps cela va encore durer. Ce « triangle noir » n’est pas bouclé, c’est-à-dire que, comme le poste de Saint-Césaire est en panne, la région n’a pas de plan B pour recevoir l’électricité. Pour éviter une autre catastrophe de cette ampleur, Hydro-Québec propose après la crise la création de la ligne Hertel-Des Cantons pour avoir deux réseaux pouvant alimenter la Montérégie si l’un venait à céder.

Les fils chargés de glace ont entraîné les poteaux dans leur chute.

Photo Carmen Dupuis