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Les précipitations en chiffres

Carte qui montre le système météorologique qui frappe l'Amérique du Nord et qui cause la crise de verglas

Réf. Musée du Haut-Richelieu

 

Les averses de pluie verglaçante sont assez fréquentes au Québec, mais rarement en de telles quantités si rapprochées dans le temps. D’abord, la présence du courant chaud El Niño apporte des températures plus chaudes que les moyennes saisonnières et favorise les conditions propices à la pluie verglaçante.  Il n’y a pas que cela. Le phénomène El Niño est combiné à des systèmes d’anticyclone arrivant du nord du Québec. Ils apportent une masse d’air froid qui se maintient à la surface du sol. En provenance des États-Unis nous arrivent trois systèmes dépressionnaires consécutifs, apportant du temps doux et humide. Ils s’infiltrent entre les nuages et les courants froids au sol, provocant les trois vagues de pluie verglaçante qui ont frappé tout particulièrement la Montérégie. Il est très rare que de telles conditions soient réunies, c’est pourquoi le phénomène est jusqu’à présent unique dans l’histoire canadienne. Entre le 5 et le 9 janvier 1998, plus de 80 heures de précipitations affectent une superficie de 40 000 km2. C’est environ 100 mm de verglas qui tombent, paralysant les villes et les infrastructures électriques.

Ce citoyen mesure l'accumulation de glace.  Il était rendu à 3 po.

Archives Colette Desmarais

 

On voit l'immense accumulation de glace sur ces brindilles.

Archives Claire Althot