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Dan Black’s Club House

Au XIXe siècle, une fois donné le coup de sifflet annonçant la fin de la journée de travail dans les innombrables usines du centre-ville d’Hamilton, les hommes se donnent rendez-vous dans un autre haut lieu des communautés ouvrières : la taverne du coin. Là-bas, les Hamiltoniens se détendent après une longue journée de travail. La taverne joue également plusieurs autres rôles, à titre notamment d’endroit idéal où trouver un logement bon marché et de centre d’information en matière d’emploi. La taverne constitue un lieu favorisant les échanges et l’organisation pour la classe ouvrière.

Annonce imprimée du Dan Black’s Club House vantant la sélection supérieure de vins, de spiritueux et de cigares de l’établissement.

Annonce tirée du Sutherland’s City Directory (annuaire municipal) 1870-1871.

Après son ouverture sur la rue James en 1866, le Dan Black’s Club House ne tarde pas à devenir le lieu de rencontre de prédilection pour les syndicats de métiers d’Hamilton. À l’abri du harcèlement des employeurs et des autorités de la ville, le Dan Black’s Club House offre un forum ouvert propice aux échanges.

Les ouvriers des ateliers de fabrication de wagons et de locomotives de la Great Western Railway, au bas de la rue Stuart non loin de là, sont au nombre des clients réguliers du Club House. Leur syndicat, une section locale de l’Amalgamated Society of Engineers (organisation basée en Grande-Bretagne), proclame Dan Black « propriétaire de notre établissement » et lui remet en cadeau une pipe et une bague pour son épouse. À la fin janvier 1872, le Dan Black’s Club House est l’hôte de plusieurs réunions de mouleurs, forgerons, machinistes, charpentiers et menuisiers.