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Hamilton avant l’industrialisation

Série de petits magasins dans la rue faisant face au parc Gore; des calèches circulent sur la rue perpendiculaire.

Centre-ville d’Hamilton, près du parc Gore (vers 1860)

Attirés par les vastes marchés qui entourent la ville, allant de London à Guelph, de petits manufacturiers s’installent dans la région d’Hamilton dès les années 1830. En 1827, l’ouverture d’un canal à travers le banc de sable qui sépare le lac Ontario de la baie de Burlington place Hamilton dans une position avantageuse à la tête du lac Ontario. Ainsi située, la ville profite d’un accès direct aux matières premières et aux technologies des plus grands centres manufacturiers de l’est, le long de la voie maritime du Saint-Laurent et du canal Érié.

Dès les années 1840, celle qu’on surnomme la « ville ambitieuse » a acquis la réputation d’un centre régional axé sur la sidérurgie. Ses fonderies naissantes produisent les poêles, le matériel agricole et tous les autres articles essentiels aux colons venus s’établir en milieu rural. La production est principalement réalisée dans de petits ateliers par des artisans à l’aide de techniques traditionnelles.

Une page de texte et d’illustrations de l’ouvrage Boy’s Book of Trades (Livre des métiers pour les garçons) qui présente différents types d’outils employés par les ouvriers des fonderies.

Illustration tirée de l’ouvrage The Boy’s Book of Trades (1866) qui met en évidence quelques outils communs et techniques artisanales de l’époque.