Passer au contenu principal

Premières Fouilles en Huronie et premières recherches archéologiques à Sainte-Marie II

À la fin du XIXe et au début du XXe, les archéologues Andrew Hunter et Arthur Jones ont entrepris des fouilles à Sainte-Marie II. Leurs tentatives de repérer les villages wendats mentionnés dans les récits ethnographiques anciens, tout en menant des fouilles dans les lieux et les ossuaires signalés aux autorités provincials, ont jeté les bases de la recherche archéologique moderne à Wendake.

Photographie en noir et blanc du dessus et d’une partie de la base d’une cloche . Elle est entierement décorée de lignes et de motifs géométriques variés.

Provenant de la chapelle de Sainte-Marie II. Trouvé par John Copyeog en 1917 en creusant dans son jardin situé près des ruines du fort.

 

La recherche des sites et des ossuaires découlait souvent d’indices archéologiques signalés par des fermiers ou de fouilles pratiquées à l’époque soit par des médecins en quête de spécimens anatomiques ou par des archéologues amateurs à la recherche de reliques. Ces signalements ont ainsi permis à A.F. Hunter de documenter 400 sites et ossuaires wendats, dont plusieurs ont été regroupés par cantons dans les rapports archéologiques annuels de l’Ontario.

Article de journal scanné qui détaille les fouilles de Ste. Marie I et inclut deux représentations du fort.

Article de 1921 du Toronto Star décrivant des travaux réalisés ou en voie de l’être à Sainte-Marie I et Sainte-Marie II

 

Plusieurs chercheurs, au milieu et à la fin du XXe siècle, ont fondé leur exploration des sites wendats sur les travaux de leurs prédécesseurs. Frank Ridley, en particulier, a créé une chronologie des sites wendats à partir de fouilles exploratoires réalisées sur les sites par Hunter. Des années 1940 aux années 1960, les travaux de Wilfrid et Elsie Jury ont contribué de manière substantielle à l’histoire et à l’archéologie des Wendats.

Andrew Hunter a visité Sainte-Marie II vers la fin des années 1880 et repéré l’emplacement du fort et d’une redoute, ainsi que l’établissement wendat où il a découvert cinq maisons longues et un lieu de sépulture. L’archéologue de la province David Boyle s’est rendu, par la suite, sur le site en 1898 afin d’examiner le fort. Il a relevé ses dimensions et décrit des vestiges architecturaux, ainsi qu’un village du XIXe siècle, son cimetière et un ossuaire d’Ahoendoé situé à proximité du phare. Il a noté que l’ossuaire mesurait 6 m (20 pi) de largeur sur une profondeur de 1,5 m (5 pi) dans sa partie centrale et que des fouilles y avaient déjà été pratiquées. Au moment de sa visite, Boyle préleva des squelettes parmi ceux encore présents.