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Apprentissage Traditionnel et Pensionnats

Avant la mise en place du système scolaire, les parents enseignaient à leurs enfants le savoir autochtone au fil de la vie quotidienne dans la forêt.

Gerty Sanderson, jeune fille, est assise sur le sol herbeux d'une forêt, à côté d'un grand sac et d'un fusil, avec ses deux jeunes sœurs, à côté de deux chiens, dont l'une caresse l'un d'eux.

Gerty Sanderson avec ses sœurs à Fort McMurray, 1940.

Les enfants apprenaient directement ce qu’est la gouvernance en regardant les Aînés, les hommes et les femmes se réunir pour discuter des questions communautaires.

La paix et l’ordre étaient maintenus par le biais de consultations au sein de la communauté, et l’opinion des femmes était importante dans l’examen des décisions finales du groupe.

Photo en noir et blanc d'une famille indigène avec quatre enfants assis devant une cabane en rondins.

Une famille autochtone assise devant une cabane en rondins, 1940.

L’introduction d’un système scolaire patriarcal par l’église était en conflit avec le système traditionnel matriarcal ou plus communautaire. La société nouvellement construite annulait la position traditionnelle des femmes.

Les écoles gérées par l’église, connues sous le nom de pensionnats, éloignaient les enfants de leur famille, perturbant ainsi l’autorité naturelle des parents à socialiser avec leurs enfants. Les femmes ont plaidé en faveur de changements visant à éradiquer le racisme systémique dont sont victimes les peuples autochtones.

Photo en noir et blanc d'un groupe d'adultes et d'enfants portant des vêtements d'hiver devant un bâtiment en bois avec de la neige au sol.

L’école de Conklin, 1940.

 

Plusieurs des femmes de Nistawoyou ont connu le système des pensionnats et sont devenues des championnes du changement. Elles se sont battues pour améliorer l’éducation et le bien-être des enfants et des jeunes autochtones.

Les révélations sur les pensionnats ont suscité deux réactions : pour certains, il s’agissait d’une leçon apprise et il fallait tenter de surmonter les difficultés pour apporter des changements. Pour beaucoup, cela reste un cauchemar terrifiant et une source d’enfermement émotionnel provenant de leur enfance.