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La transformation du port en secteur résidentiel

Une photo en noir et blanc du port industriel avec des réservoirs à pétrole blancs à gauche, des lignes de chemin de fer et des tas de charbon au centre ainsi qu’un wagon couvert à droite. Le Victoria Hall se trouve au loin à droite.

Le port industriel de Cobourg dans les années 1950.

Au cours des années 1950 et 1960, l’activité commerciale dans le port de Cobourg prospéra. Des pétroliers accostaient dans le port et pompaient leur pétrole et leur essence à travers des pipelines installés le long du quai jusqu’à un grand nombre de réservoirs sur le terrain riverain. Des wagons-citernes transportaient ensuite le pétrole et le charbon vers les terres. Les pétroliers, hangars à frets ferroviaires et amoncellements de charbon régnaient dans le port.

Dans les années 1980, une vision différente germait pour le développement du secteur riverain parce que la modernisation des transports routiers risquait d’isoler Cobourg. En effet, voyant que l’activité industrielle du port était en déclin, le Ministère des Pêches et Océans du Canada suggéra que Cobourg modifie la désignation de son port. Au printemps de 1981, on adopta la nouvelle désignation : port pour petits bateaux.

Photo en couleurs avec un ciel bleu en haut et l’eau également bleue en bas. Entre les deux, il y a plusieurs voiliers dont les mâts, sans voiles, sont reflétés dans l’eau, et des condominiums blancs en arrière-plan.

Des bateaux dans le port en 2008.

Au cours de la décennie suivante, on apporta de nombreux changements aux infrastructures du port. On modernisa ses installations afin d’attirer de nouveaux événements nautiques et de stimuler la navigation de plaisance. C’est ainsi que l’ancien complexe industriel fut remplacé. Le promoteur James Hoffman, un urbaniste visionnaire, voyait que Cobourg pouvait à nouveau compter sur son port pour stimuler son économie. Cette fois, son « désert industriel » serait converti en complexe résidentiel et commercial.

Le coût des travaux de décontamination du terrain, qui contenait du pétrole, des hydrocarbures et des métaux lourds, s’éleva à des millions de dollars. « Étonnamment, cette étape fut la moins difficile à réaliser », mentionna M. Hoffman. Transmettre la vision et la financer s’avérèrent plus ardus. Quelques condominiums furent construits, mais Hoffman passa à d’autres projets avant que ce dernier ne soit complété. Quoi qu’il en soit, sa vision resta ancrée dans l’esprit des résidents de Cobourg.

Le maire de l’époque, Joan Chalovich, mena les négociations pour l’achat du terrain de l’ancienne usine de traitement de l’eau. La vente fut conclue en 2001. Aujourd’hui, le parc Rotary Harbourfront occupe ce terrain.

Une photo en couleurs d’un parc où on retrouve un grand arbre et plusieurs autres arbres plus petits, trois tables à pique-nique et un trottoir au milieu. En arrière-plan, il y a le Victoria Hall en brun et des immeubles commerciaux.

Le parc Rotary Harbourfront.

 

À l’aube du nouveau siècle, la transformation du port et de son secteur riverain était presque achevée. En effet, le secteur portuaire de Cobourg prospèrait à nouveau grâce à ses parcs, son port, le développement résidentiel et commercial.

Une table à pique-nique sur une pelouse verte en face d’un immeuble à condominiums de deux étages. Au loin, il y a un grand édifice avec une coupole.

La route panoramique permet à tous de voir le célèbre Victoria Hall, visible de la berge, derrière les condominiums.