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Le bateau à vapeur Cobourg

Un croquis en noir et blanc d’un bateau à vapeur qui navigue devant la rive et le phare, qui sont dessinés de façon rudimentaire. Le navire fait flotter deux drapeaux de l’Union Jack et arbore le nom « COBOURG » sur la roue à aubes.

Illustration tirée de l’oeuvre en plusieurs volumes de Eric Heyl, Les premiers bateaux à vapeur américains, 1956

 

Le 28 novembre 1832, le Cobourg Star fit paraître un avis de convocation à une réunion pour toute personne intéressée à la construction d’un nouveau bateau à vapeur. Ce dernier allait naviguer entre Cobourg, Genesee, Kingston et Prescott. En peu de temps, la somme de 7 500 £ (1 170 000 $CA) fut amassée, et un chantier maritime ouvrit sur les berges de Cobourg. Le nouveau bateau s’appellerait le Cobourg.

Une aquarelle d’un bateau à vapeur avec deux grandes cheminées noires amarré à un quai qui mène à un entrepôt. Il y a d’autres bâtiments, presque tous blancs, en arrière-plan.

Le Cobourg chez lui. Oeuvre réalisée par Philip John Bainbridge, 1840

 

La mise à l’eau du Cobourg était prévue pour le 29 mai 1833 et, à midi juste, il glissa majestueusement et avec rapidité sur une distance de quelques pieds. Et juste là, la rampe s’enfonça dans le sable mou et le bateau s’immobilisa ! Quatre jours plus tard, grâce à l’aide d’un vent du sud et aux vagues déferlantes, le Cobourg repris son élan.

Une peinture au lavis teintée de rose d’un bateau à vapeur avec deux cheminées qui passe une fortification sur la rive droite laissant un sillage derrière lui.

Le Cobourg se dirige vers le port de Toronto en passant par Gibraltar Point. Oeuvre réalisée par J. R. C. Smyth.

 

Un reportage dans le Colonial Advocate de York ne tarissait pas d’éloges à propos du vaisseau : Il mesure 152 pieds (répertorié plus tard à un total de 165 pi de long sur le pont; … Les cabines … sont spacieuses et pratiques, et aménagées avec beaucoup de goût … Il y a un bar adjacent à la cabine des Messieurs, si discrètement caché sous l’escalier qui mène au pont intermédiaire qu’il peut à peine offenser les membres les plus rigides de la Société de tempérance. (I Cover the Waterfront, Percy Climo, Salle d’histoire de la bibliothèque publique de Cobourg)

Une aquarelle du profil d’un bateau à vapeur, avec quatre cheminées et deux drapeaux qui flottent, naviguant entre les petites îles.

Le William IV, mal identifié ici, partagea une bonne partie du récit de vie du Cobourg.

Le Cobourg assura le service sur les itinéraires prévus avec succès. Mais, en 1838 et 1839, le gouvernement canadien l’engagea comme vaisseau de guerre pour protéger nos rives contre des patriotes américains armés. Il vit bel et bien de l’action, le 13 novembre 1838, lors de la bataille de Windmill à l’extérieur de Prescott.

En 1856, il participa aux célébrations entourant la restauration du monument Brock à Queenston Heights. Dans ses dernières années, remplacé par des vaisseaux plus modernes, il servit de bateau-remorque.