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Goderich, 1912-1956, enseignez-moi svp

Profitez de la vidéo, Goderich et Enseignez-moi Maître, avec une transcription

L’école de Goderich a été construite en 1912, à neuf milles au sud-ouest de Beiseker. Cette école contenait une classe unique pour 12 à 16 élèves, avec un seul maître ou une seule maîtresse d’école. Elle a fermé ses portes en 1956.

Quatre baguettes en bois.

Baguettes servant à l’enseignement. 1982.0718.27.

La formation du personnel enseignant a évolué au fil du temps. La formation officielle à l’école normale a commencé à Calgary en 1906. Des certificats de première classe étaient décernés aux personnes qui terminaient leur 12e année et fréquentaient l’école normale (un cours de quatre mois, qui a fini par se prolonger à deux ans). Le certificat provisoire de troisième classe était destiné au personnel enseignant qui terminait sa 11e année et n’allait pas à l’école normale. En milieu rural, le recrutement de personnel enseignant s’avérait difficile. La plupart du temps, celles et ceux qui étaient prêts à travailler en campagne avaient un certificat de troisième classe.

La plus grande caractéristique des écoles à classe unique, c’est le fait qu’on y trouvait des élèves de la première à la neuvième année. Les petits s’assoyaient en avant et avaient de très petits pupitres.

« … il y avait une classe – 20 élèves par classe, parfois plus, une trentaine. Il y avait beaucoup de monde. »     Frank Schwengler

Photo d’élèves se tenant près d’une école en planches à gorge, à Beiseker.

Photo de classe de l’école d’Odessa, 1912.

Souvent, les maîtres et maîtresses d’école passaient la soirée à écrire les leçons du lendemain au tableau, à la craie. Puisque les manuels scolaires étaient précieux, les élèves devaient se les partager. Les élèves devaient copier la matière écrite au tableau. Les maîtres ou maîtresses d’école demandaient aux élèves plus âgés d’aider les plus jeunes. Par le fait même, ceci permettait aux plus vieux d’approfondir leurs connaissances.

« On devait tous s’occuper des petits. On avait un préféré et on s’entraidait. » Frank Schwengler

Bien des maîtres et maîtresses d’école étaient très attentionnés et dévoués. Ils réussissaient à chouchouter les petits tout en surveillant les plus grands.

Boîte couverte en bois avec rouleau, encre et papier pour faire des copies.

Autocopiste servant à faire des copies. GA.21871

« Mademoiselle Crodin m’a enseigné en première année. Ses vêtements étaient toujours parfaits et elle avait de beaux cheveux. Elle appliquait toujours du crayon blanc sous ses ongles pour leur donner l’apparence d’être blancs. » 

Leah Uffelman

Des dizaines d’années plus tard, les anciens élèves se souviennent du dévouement de leurs maîtres et maîtresses d’école et s’émerveillent de leur endurance. Ils vivaient une vie très isolée. Cela dit, pour les jeunes maîtres et maîtresses, ce pouvait être une bonne occasion d’aller chercher une expérience qui façonnerait leur vie. Certains ont poursuivi leur carrière, mais bien des jeunes femmes de l’époque ont abandonné leur métier pour élever leurs propres enfants.

Avant l’arrivée des colonisateurs, les Pieds-Noirs se partageaient la responsabilité de l’enseignement. Des spécialistes de divers domaines guidaient les enfants et leur enseignaient diverses habiletés. Aussi, la plupart des enfants avaient un membre de leur parenté qui s’occupait de leur éducation générale et leur servait de guide. Cette façon de faire existe encore sous bien des formes chez les Pieds-Noirs.

Myranda Weir a remporté le concours d’écriture d’histoires du musée de la gare Beiseker.

Merci Myranda !

Histoire écrite dans l'empreinte de la main de l'enfant de fausse alarme à l'école.

Le gagnant de notre concours par un étudiant local actuel .