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La tradition navale dans l’estuaire du Saint-Laurent

Photographie noir et blanc d’un chantier maritime. On y voit un quai à l’avant-plan, ainsi qu’un voilier à trois mats et un second sans mat au centre de l’image. D’imposants bâtiments se situent en bordure de l’eau sur la droite. La haute-ville de Québec est visible à l’arrière-plan.

Chantier maritime à Québec, vers 1866.

La tradition de construction navale et de navigation sur le fleuve Saint-Laurent remonte au 17esiècle. Des maîtres charpentiers de navires venus de France ont transmis leurs connaissances aux artisans nés en Nouvelle-France, qui les ont adaptées à leur réalité.

Pendant plus de trois siècles, sur les îles et les rives du Saint-Laurent, des familles et parfois des villages entiers se sont spécialisés dans le domaine maritime. La famille Lachance est l’une d’entre elles.

Photographie noir et blanc où un homme travaille à l’installation du revêtement d’un grand bateau, installé sur des socles. Il est debout sur un échafaudage artisanal en bois. Un jeune garçon est debout tout en haut de la structure de la cale.

Goélette en construction à Saint-Siméon, 1943.

À l’époque où François-Xavier Lachance s’établit à Saint-Laurent, ce village compte plusieurs familles de marins ou de charpentiers de navire expérimentés. On en trouve également à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, à l’Isle-aux-Grues, à L’Islet, à Petite-Rivière-Saint-François, à l’Isle-aux-Coudres et ailleurs le long du Saint-Laurent. C’est encore l’époque des navires en bois, ce matériau partout disponible le long du fleuve et que maîtrisent à la perfection les artisans locaux.