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Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans, pépinière de chaloupiers

Photographie noir et blanc d'un bâtiment en bois et bardeaux de cèdre, muni de deux lucarnes. Plusieurs planches et matériaux y sont adossés. L'église de Saint-Laurent est visible à l'arrière-plan, à gauche.

Chalouperie à Saint-Laurent, vers 1950.

Étant l’un des derniers de la famille, François-Xavier se retrouve seul avec sa mère sur l’île au Canot à l’âge de 22 ans. Comme il ne souhaite pas se marier jeune, à l’exemple de la plupart de ses frères et sœurs, et que la vie sur l’île au Canot n’est possible qu’en famille afin d’accomplir toutes les tâches essentielles, il cède l’île à son frère Joseph-Liguori. Ce dernier est déjà marié et père de plusieurs enfants.

Photographie noir et blanc d'une grande chaloupe en bois blanche, à l'apparence neuve, posée sur la route. Deux maisons, un champ et une grange sont visibles à l'arrière-plan.

Une chaloupe à franc bord construite par François-Xavier Lachance, vers 1935.

De l’île au Canot à l’île d’Orléans

François-Xavier va s’établir à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans avec sa mère en 1920. Il connaît bien ce village où l’une de ses sœurs habite et où deux de ses frères travaillent. Lui-même a déjà été employé pendant quelques mois au chantier maritime de Saint-Laurent qui se spécialise dans la réparation et la fabrication de grandes goélettes en bois. Plusieurs artisans-chaloupiers exercent aussi leur métier au village de Saint-Laurent qui s’est taillé une place de choix dans la fabrication de chaloupes en bois.

Photographie couleur montrant le déménagement par bateau d'une chalouperie en bois et bardeaux de cèdre. Le bâtiment est posé sur une remorque tirée par un camion, le tout monté sur une barge. Cinq travailleurs sont sur la barge ou près de la rive. Des curieux, enfants et adultes, observent la scène.

La chalouperie Godbout, transportée au Parc maritime de Saint-Laurent en 1989.