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L’apprentissage du métier

Photographie noir et blanc du chantier maritime de Saint-Laurent. La structure d’un imposant bateau se trouve sur la droite, à l’avant-plan. Deux voiliers en construction se trouvent au centre. Le fleuve Saint-Laurent occupe tout l’arrière-plan, ainsi que la côte de la rive sud.

Chantier maritime de Saint-Laurent, vers 1916.

L’expertise en construction navale en bois est bien utilisée au chantier maritime de Saint-Laurent, fondé par Ovide Fillion en 1911. À cette époque, les grands chantiers navals de la ville de Québec ont fermé leurs portes. Ils construisaient des navires transocéaniques à voiles, en bois, qui ont été progressivement remplacés par des navires à vapeur en acier.

Au chantier Fillion – Écoutez l’extrait audio avec sa transcription

À Saint-Laurent, on continuait à réparer, construire et entreposer principalement des navires en bois, de grosseur moyenne, qui servaient au cabotage, c’est-à-dire au transport de marchandises entre les villes et les villages établis sur les rives du fleuve Saint-Laurent.

Photographie noir et blanc d’un groupe d’une trentaine d’ouvriers qui posent devant le mur latéral d’un bâtiment de planches, à l’extérieur. Les hommes sont vêtus d’une chienne de travail ou d’une salopette. Plusieurs fument et sourient en regardant la caméra. D’autres regardent vers François-Xavier Lachance, au centre. À sa droite se trouve un homme portant un manteau habillé, cravate et chapeau.

Les ouvriers du chantier maritime de Saint-Laurent, vers 1946.

François-Xavier a appris dans ce chantier des techniques plus variées que celles qu’il avait connues à l’île au Canot. Il a travaillé avec des artisans expérimentés de plusieurs corps de métier. C’est ainsi qu’il a développé son talent, son savoir-faire et qu’il a acquis de nouvelles connaissances.