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D’exil à l’excellence

 

Femme japonaise et jeune fille regardant une poupée japonaise en costume traditionnel

Femme japonaise et fille avec une poupée japonaise, n.d., 1972-047 NPC, Bibliothèque et Archives Canada.

La Japanese Cultural Society de St. Catharines

Dans les années 1970, l’histoire de la communauté connaît un regain d’intérêt au sein des communautés canadiennes japonaises fragmentées et dispersées à travers le pays. Alors que Nipponia Home offrait un cadre culturel pour les aînés, la formation de la Japanese Cultural Society of St. Catharines (JCSSC) en 1976 a permis à la communauté canadienne japonaise de la région de Niagara de se forger une identité commune.

Hattie Tanouye est également restée dans la région du Niagara depuis son arrivée en 1945 alors qu’elle était mère célibataire. Hattie fut l’un des premiers soutiens de la Japanese Cultural Society of St. Catharines fondée en 1976.

Hattie Tanouye en 1998

Hattie Tanouye, vers 1998, avec l’aimable autorisation d’Addie Kobayashi.

Elle en devient plus tard la présidente. En 1996, âgée de 79 ans, elle fait le bilan de sa vie:

Je pense que si nous n’avions pas été déplacés, mon premier mari ne serait jamais mort. Ce fut une épreuve. Il y a beaucoup de « si » dans la vie d’une personne, mais malgré toutes les difficultés, j’ai l’impression que je suis une meilleure personne grâce à cela.

C’est également dans les années 1970 que les premiers leaders communautaires tels que Takaichi Umezuki, Tsutae Sato, Hide Hyodo Shimizu et Thomas Shoyama ont reçu l’Ordre du Canada. Plus tard, en Ontario, de nombreux nisei et sansei ont réussi dans différents domaines, notamment l’écrivaine Joy Kogawa, la première femme vice-présidente de Radio-Canada Keiko Margaret Lyons, l’architecte Raymond Moriyama et les scientifiques Irene Uchida et David Suzuki.

L’album de 1936 de Hide Hodo Shimizu (sous-titres disponibles en anglais et en français). Voir la vidéo avec la transcription en français.