Passer au contenu principal

L’apprentissage du pilotage aérien pendant la Seconde Guerre mondiale

L’entraînement des pilotes et des membres d’équipage commençait bien l’arrivée de ceux-ci à l’école de pilotage de Claresholm.

3 aviateurs et 6 mécaniciens devant un avion et un hangar

Des pilotes et des membres du personnel de piste posent devant un Avro Anson, un avion d’entraînement, à l’EPM no 15.

 


Le dépôt des effectifs

Après leur admission dans le Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique, les nouvelles recrues intégraient l’un des sept dépôts des effectifs au pays, où ils recevaient leur uniforme et leur attirail. S’ensuivait alors un entraînement militaire et physique de quatre à cinq semaines, au cours duquel, bien évidemment, les aspirants apprenaient à marcher au pas et à saluer!

Aviateur tenant un modèle réduit d’avion devant un instructeur et neuf élèves assis

Entraînement à l’identification d’aéronefs : présentations visant à reconnaître les différents avions et camaraderie. Un élève tient un Anson.

Lors de son séjour au dépôt des effectifs, chaque recrue devait réaliser des tests d’aptitude, qui déterminaient le type de formation qu’elle suivrait ensuite. Certains élèves seraient orientés vers un entraînement de pilote ou de navigant, tandis que d’autres seraient dirigés vers une formation de personnel au sol, afin de remplir ultérieurement une fonction des plus importantes.

Par la suite, les futurs pilotes et navigants entamaient un programme d’entraînement d’une durée de 26 à 28 semaines, se déplaçant d’une école et d’une base à l’autre un peu partout au pays au fur et à mesure qu’ils poursuivaient leur formation.

Groupe d’hommes en uniforme militaire à côté d’un instructeur montrant le fonctionnement d’une mitrailleuse antiaérienne

Entraînement au tir : le programme de l’EPM no 15 comportait des exercices de maniement d’armes.

 


L’école préparatoire d’aviation

Dans le cadre de leur instruction, pilotes et navigants devaient commencer par se rendre dans l’une des sept écoles préparatoires d’aviation (EPA) du pays. Cette formation au sol de quatre semaines leur inculquait les bases de l’aviation.

Instructeur tenant deux modèles réduits d’avion devant 5 élèves en uniforme des forces aériennes

Entraînement au vol en formation : les pilotes étaient d’abord sensibilisés à ce type de vol dans les salles de classes de l’EPM no 15.

 


L’école élémentaire de pilotage

Deuxième étape de l’entraînement, d’une durée de huit semaines, les écoles élémentaires de pilotage (EEP) permettaient enfin aux recrues de s’envoler. Chaque élève y suivait une formation de 50 heures, l’occasion d’acquérir des notions essentielles de pilotage. Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, le PEACB donna lieu à l’établissement de 32 écoles élémentaires de pilotage.

Deux jeunes hommes en uniforme militaire dans un aéronef avec une radio

Entraînement à la radiotélégraphie : on avait recours aux communications radio en vol et au sol.

 


L’école de pilotage militaire

7 aviateurs regardant des cartes sur une table

Entraînement à la navigation : étude de cartes, géographie et calcul des trajectoires de vol éventuelles à l’EPM no 15 de Claresholm.

Une fois que les recrues maîtrisaient les rudiments du pilotage, elles se rendaient dans une école de pilotage militaire (EPM) afin d’y suivre une nouvelle formation. Cette partie du programme durait 16 semaines. Le pays comptait au total 29 écoles de pilotage militaire, dont les deux tiers dans les provinces des prairies, y compris l’EPM no 15 de Claresholm, en Alberta.

5 hommes en uniforme militaire équipés d’un casque d’écoute travaillant à un bureau

Le personnel chargé des communications s’entraînait également à la base aérienne de Claresholm.

Le programme de formation de la base de Claresholm prescrivait 100 heures d’instruction en vol, soit assez de temps pour permettre aux aspirants pilotes de s’entraîner au décollage et à l’atterrissage dans toutes les conditions météorologiques possibles, à la réalisation de figures acrobatiques, à la navigation et au vol de nuit.

Toutefois, les élèves pouvaient commencer par s’entraîner en toute sécurité au sol, dans un simulateur de vol que l’on appelait le Link Trainer.