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Atterrissages forcés et accidents évités de justesse

Étant donné que des milliers de décollages et d’atterrissages avaient lieu sur la base aérienne pendant l’entraînement des recrues, l’école de pilotage militaire de Claresholm dut compter son lot d’atterrissages forcés.

De nombreux « atterrissages en catastrophe » sur la base et dans les environs furent sans gravité, mais quelques-uns se révélèrent plus dramatiques. En effet, 28 personnes perdirent la vie au cours de manœuvres d’entraînement, soit moins de 2 % des 1 800 pilotes formés sur place.

 


L’écrasement du Cessna Crane F.J. 112 dans les dortoirs de la base

One of these crashes had a direct impact on the base itself. On the morning of May 4th 1942, a Cessna Crane’s engine failed as it approached the airport for landing.

Avion écrasé dans un bâtiment

Des grues et des treuils furent nécessaires pour dégager l’avion du bâtiment.

 

Alors que le pilote tentait de remonter et de faire demi-tour afin d’effectuer une deuxième passe avec un seul moteur, le Cessna Crane F.J. 112 perdit de l’altitude et piqua du nez, plongeant droit dans le bloc 11 de la caserne!

Avion écrasé dans un bâtiment

Le Cessna Crane avait traversé le toit de la caserne, où plusieurs hommes étaient en train de dormir.

 

L’appareil traversa le toit du bâtiment et s’écrasa sur les lits superposés du dortoir, occupé alors par des membres de la police militaire.

Le Cessna cloua sur place un homme qui occupait l’un des lits inférieurs. Par miracle, celui-ci ne fut pas tué. Il était cependant très surpris de se réveiller à l’hôpital après être allé se coucher dans son lit.

Heureusement, l’occupant du lit supérieur, éveillé, s’était rendu à la salle de bain quelques secondes avant l’accident.

Lieu d’un écrasement d’avion

Le Cessna Crane s’était posé sur le nez, percutant les lits superposés qui se trouvaient dans les quartiers. On peut voir l’avant-bras et la main d’un homme au bas de la photo!

 

Par ailleurs, les autres hommes qui dormaient dans la caserne lors de l’évènement furent très étonnés de se réveiller aux côtés d’un avion.

Par chance, les deux pilotes furent extraits de l’appareil avec à peine une égratignure, et l’accident ne fit aucune victime. Sept hommes subirent toutefois des blessures légères.

Débris d’un bâtiment sur le lieu d’un écrasement

La pièce de la caserne, une fois le Cessna Crane dégagé.

 

L’écrasement détruisit complètement le Cessna Crane, et il fallut réparer le trou béant de 12 pieds dans le toit de la caserne.

Heureusement, personne ne fut tué dans l’écrasement. On peut toutefois gager que l’homme qui dormait dans la baraque no 11 fut particulièrement surpris de se réveiller à l’hôpital!

 


Plusieurs écrasements au cours de l’entraînement actif

Voici quelques photos d’écrasements prises sur le site.

Avion au nez arraché

Nez d’un appareil endommagé, 14 mai 1943.

 

 

Avion au sol, le capot moteur cassé

Capot moteur droit endommagé, 28 janvier 1942.

 

Avion avec une partie de l’aile cassée

Avro Anson FP 184 endommagé, 11 novembre 1942.

 

Champ, non loin du lieu d’un écrasement d’avion, une femme prend des photos

Femme en uniforme photographiant l’Avro Anson FP 184 endommagé, 11 novembre 1942.

 

Avion écrasé sur l’aire de trafic

Avro Anson FP 829 écrasé non loin de Woodhouse, 19 juin 1943.

 

Ci-après, un Avro Anson qui atterrit sur un autre Avro Anson – dans les airs –, avant de l’entraîner dans sa chute et de s’écraser au sol à l’envers.

Deux avions retournés au sol

Double écrasement d’Avro Anson non loin de l’EPM no 7 (Fort Macleod) (a)

 

Deux avions retournés au sol

Double écrasement d’Avro Anson non loin de l’EPM no 7 (Fort Macleod) (b)