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La persévérance et le destin tragique de Léo Papin

Portrait de famille montrant Léo Papin et son épouse Alice Gervais entourés de leurs 11 enfants dans le salon de leur résidence.

Photo de la famille de Léo Papin vers 1945

La guerre est finie. Léo Papin, qui a vendu la Leo’s Shoe à Lucien Corbeil, décide d’établir à nouveau une manufacture de chaussures : la Popular Shoe. Spécialisée dans la fabrication de chaussures pour enfants, la manufacture s’installe dans un ancien bâtiment sur la rue Bonin. Nous sommes en 1946. Dans le village, on compte trois autres manufactures de chaussures employant chacune plus de cinquante personnes : la Joseph Papin Limitée, opérée par son frère Joseph III, la Lafayette Shoe Mgf Co. Ltée appartenant à la famille Cook et la Big 4 Shoe Co. Ltée.

Léo Papin, alors maire de Contrecœur, meurt accidentellement le 4 décembre 1948. Son épouse, veuve à 51 ans, se retrouve seule avec onze bouches à nourrir. Comme le mentionne sa fille Claire, c’était une période difficile.

La mort de Léo (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec la transcription (FR)

La photo, prise devant l’Hôtel de la Pomme d’or, montre un cortège de véhicules à l’occasion des funérailles de Léo Papin en 1948.

Funérailles de Léo Papin

Les trois aînés des enfants de Léo et d’Alice, tous dans le début de la vingtaine, se retroussent les manches et reprennent les opérations de la manufacture. Claire s’occupe de l’administration, Maurice des ventes et Édouard des achats et des ouvriers. En tant que grossiste, la Popular Shoe a quelques commis-voyageurs qui proposent leurs marchandises de porte-à-porte, mais la majeure partie de leur production est vendue à des détaillants situés en Ontario et au Québec. Sur la liste des clients figurent les magasins Woolworth, Eaton, Simpson’s et la chaîne de magasins 5-10-15.