Passer au contenu principal

Le chemin de la chaussure

Sur cette mosaïque de trois photos, la photo de gauche représente une ouvrière travaillant sur un moulin à coudre en 1939.  Au centre, un jeune homme travaille sur une machine dans le département du montage.  À droite, on voit deux employées de bureau. L’une d’entre elles, Mlle Gloria Franck, est assise tandis que l’autre, Mme Lise Berthiaume, est debout derrière sa collègue.

Ouvrières et ouvriers au travail chez Lafayette

Transportons-nous maintenant à l’intérieur des manufactures pour comprendre comment étaient fabriquées les chaussures dans les différentes usines de Contrecœur. Comme vous pourrez le remarquer, plusieurs mots inventés ou empruntés à l’anglais étaient utilisés pour identifier les différentes étapes de fabrication.

La photo montre le département de couture. On voit une quarantaine d’ouvrières installées de chaque côté de deux longs convoyeurs qui traversent la pièce.

Ouvrières du département de la couture chez Lafayette (1979)

D’abord, on commençait par le taillage, une opération réalisée par des hommes. Ensuite, la pièce passait au « fittage », au cours duquel les femmes cousaient les morceaux sur des moulins à coudre. Elles recevaient des instructions précises contenant la description de la chaussure et quel type de fils utilisé. Après le « fittage », c’était le montage.

Des hommes travaillaient sur des machines imposantes et parfois dangereuses pour donner la forme à la chaussure. Ils plaçaient l’empeigne sur la machine et ils cousaient la semelle. La chaussure était ensuite inspectée avant d’aller au « paquetage », puis au « shippage ». Évidemment, il s’agit ici d’un cours résumé du travail réalisé dans les manufactures. Pour en apprendre un peu plus, écoutons Marguerite Cormier, qui nous fait suivre le chemin de la chaussure.

Le chemin de la chaussure (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec la transcription (FR)