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Victorien Simard, un fermier loyal

Photo en noir et blanc d’un homme devant la ferme bordée d’un champ.

Le fermier devant la ferme Saint-Joseph en 1939.

En mars 1936, la congrégation engage un homme pour exécuter les travaux agricoles à la ferme Saint-Joseph : monsieur Victorien Simard. Ce travailleur consciencieux et compétent devient vite un ami précieux pour les religieuses. La congrégation lui verse un salaire tous les mois et lui offre un loyer. En échange, ce dernier fournit quotidiennement le lait, le matin à 7 h 30 et le soir à 18 h 30. De plus, il doit être disponible en tout temps pour exécuter les travaux de la ferme, sous les directives de la sœur économe de la congrégation.

Photo en couleur d’un homme tondant le gazon avec un chapeau sur la tête.

Victorien Simard, fermier de la ferme Saint-Joseph, tond la pelouse, 1979.

À partir de 1937, M. Simard réside sur la ferme Saint-Joseph avec sa femme, Eugénie Laberge, et ses fils. Ces derniers aident pour la récolte du foin et le ramassage des œufs. Monsieur Simard cultive un jardin personnel et élève des volailles. Cet homme devient vite indispensable. Entre 1937 et 1954, les sœurs travaillant à la ferme n’y résident pas encore.

Photo en couleur d’un homme assis sur un petit tracteur jaune traînant une charrette grise où quelques femmes sont assises, dont l’une tient une guitare. Ils se trouvent devant la maison de la ferme.

Victorien Simard promène les sœurs en tracteur lors de festivités, en 1979.

Pendant la grève des travailleurs, en 1967, monsieur Simard demeure à l’emploi de la ferme Saint-Joseph. Après ces bouleversements, il est le seul employé à ne pas être congédié.

Les sœurs s’occupent du fermier et lui préparent ses repas après le décès de sa femme. Le « bon monsieur Simard », comme le nomment les sœurs, décède le 4 mars 1982 après 40 ans de loyaux service. L’attachement des sœurs envers monsieur et madame Simard est très important. Ces derniers sont inhumés dans le cimetière de la congrégation situé, à l’époque, sur les terres de la ferme.