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Qu’y a-t-il dans un nom?

William Christopher Macdonald est un homme riche. Il a fait fortune en fabriquant du tabac à chiquer et à pipe à Montréal. Dans ses dernières années, il devient l’un des principaux bienfaiteurs de la réforme de l’éducation au Canada

 

Portrait d’un homme âgé et barbu en smoking.

W.C. Macdonald

« Il était de ceux qui plantent des arbres à l’ombre desquels ils ne s’assoieront jamais. » R. W. Pound, chancelier, Université McGill

En 1899, M. Macdonald commence à travailler avec le célèbre éducateur James Wilson Robertson. Le Fonds Macdonald pour les écoles rurales figure parmi leurs projets. Ce fonds fait partie d’un plan visant à améliorer les possibilités d’éducation dans les communautés rurales du Canada. Au fil de ses recherches, M. Robertson est arrivé à la conclusion que les grandes écoles centrales fourniraient une éducation meilleure et plus standardisée aux jeunes ruraux. Mais de telles idées se heurtent à des résistances. Les coûts seront trop élevés, selon certains. La perte des écoles locales aura un impact négatif sur les petites communautés, entend-on. Il y avait une autre inquiétude importante: comment les élèves se rendront-ils à cette école située dans un lieu central?

Pour aider à surmonter ces obstacles, le Fonds Macdonald pour les écoles rurales annonce qu’il financera la construction et l’équipement d’écoles consolidées modèles. Le fonds paiera la plupart des coûts de fonctionnement pendant trois ans, y compris les salaires des enseignants. Il paiera également le transport des élèves des secteurs périphériques. Après trois ans, si les contribuables locaux souhaitent entretenir l’école, M. Macdonald la leur remettra gratuitement. On projette alors de construire une école modèle dans chacune des cinq provinces de l’est du Canada.

Tableau représentant sept écoles à classe unique entourant une grande école de deux étages et demi. Tableau représentant sept écoles à classe unique entourant un grand bâtiment scolaire de deux étages et demi.

Tableau de George Crawford représentant MCS et les sept écoles à classe unique qui ont été regroupées.

Grâce aux encouragements de l’inspecteur scolaire W.S. Carter, originaire de Kingston, et avec le soutien du surintendant de l’éducation J.R. Inch, Kingston est choisie comme emplacement de l’École Macdonald Consolidated du Nouveau-Brunswick. En 1904, les élèves de sept écoles locales, ou plutôt six et demie, sont réunis dans une grande école moderne. Seuls certains des élèves de l’école de Perry Point rejoignent ceux des écoles de Kingston Village, Clifton, Summerside (Shampers Bluff), Reeds Point, Milton et Jubilee (Hammond River) lors de l’inauguration de l’École Macdonald Consolidated.

Ils recevront tous une éducation d’un type nouveau. Les sept écoles locales vient ensuite.