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Trois-Rivières – Terre d’accueil

Enfin arrivés à destination, mettons pied à terre à Trois-Rivières, point d’entrée de la Mauricie. Depuis 400 ans, cette ville est un lieu de rencontre entre les habitants de la Mauricie et les nouveaux arrivants.

Des commerces et des enseignes au néon se succèdent sur une rue très achalandée.

Centre-ville de Trois-Rivières, 1955

Terre d’accueil, elle est aussi le premier endroit où on entre en contact avec le majestueux Saint-Maurice.

Les Trois-Rivières sous les Régimes français et anglais

En 1634, lors de la fondation de Trois-Rivières, ce poste de traite est un point de rassemblement pour des chasseurs algonquins et des Européens fraîchement débarqués dans la colonie.

Frank Sutcliffe se tient debout sur une souche surplombant la rivière.

Prendre racine en Mauricie

En 1760, les 600 habitants d’origine française qui y demeurent doivent composer avec la Conquête anglaise. Le nouveau régime encourage en effet la venue de sujets britanniques. D’autres anglophones arrivent en 1783 lorsque la Révolution américaine pousse des loyalistes britanniques à fuir les États-Unis.

Au siècle suivant, la population anglophone continue d’augmenter à Trois-Rivières et une grande part y occupe des emplois de marchands, de fonctionnaires ou d’hommes de loi.

Histoires de clochers

Dans les rues de la ville, on entend désormais des gens parlant différentes langues qui ne sont pas de confession catholique. Issus de plusieurs dénominations protestantes, les Trifluviens d’origine britannique construisent leurs églises à proximité des lieux de culte catholiques.

De vieux bâtiments encadrent la rue étroite. Deux clochers sont visibles, presque l’un en face de l’autre.

Rue des Ursulines, 2013

La diversité religieuse s’accroît aussi avec l’arrivée de quelques familles juives d’origine britannique à la fin du 18e siècle. Vers 1790, ils sont environ une vingtaine à Trois-Rivières. D’autres les rejoignent au 19e siècle, mais surtout au 20e siècle, notamment après la Deuxième Guerre mondiale. Établie à Trois-Rivières dès 1761, l’une des plus anciennes familles de la ville, les Hart, est très impliquée dans le commerce de la fourrure et même en politique fédérale au cours du 19e siècle.

Une foule est rassemblée près d’un parc. Les gens sont regroupés devant un grand rocher sur lequel est posé une plaque de bronze. Un homme s’adresse à eux devant des micros.

Dévoilement du monument Hart, 1959

En 1851, sur les 4000 habitants de Trois-Rivières, environ 1700 sont nés à l’extérieur de la ville. De ce nombre, la plupart viennent des municipalités environnantes, du Centre-du-Québec, de Québec et de Montréal, mais aussi de l’Irlande, de l’Écosse, de l’Angleterre et des États-Unis. C’est donc une étonnante diversité qui compose la ville !

Et ça se poursuit !

Aujourd’hui, la plupart des immigrants qui arrivent en Mauricie s’installent à Trois-Rivières et leur nombre est en augmentation constante. Contrairement au siècle précédent, les pays d’origine de ces nouveaux venus sont très diversifiés. Ils arrivent de la France, de la Colombie, du Maroc, d’Algérie et de la Chine. Leur venue contribue à la diversité et à la richesse culturelle de la cité de Laviolette.

Attirés par la beauté de nos paysages et les entreprises qui offrent des emplois intéressants, des immigrants sont aussi de plus en plus nombreux à remonter le Saint-Maurice pour s’installer à Shawinigan et La Tuque.

Pourquoi s’installer en Mauricie ? (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec la transcription (FR)