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Les rivières des Mille Îles et des Prairies

L’île Jésus a été façonnée par la fonte des glaciers et sculptée par les deux rivières qui l’entourent. Ces dernières influencent non seulement le territoire, mais aussi l’histoire et le développement de la région.

La rivière des Prairies est nommée en l’honneur d’un homme appelé Des Prairies. Un jour, celui-ci navigue sur la rivière. Croyant être sur le fleuve, il se perd. Sa maladresse amène les gens à utiliser son nom pour cette rivière qui sépare l’île de Montréal de l’île Jésus.

À l’époque de la colonisation, cette rivière au courant capricieux est difficilement navigable. Plusieurs rapides, dont ceux du Hollandais et du Sault-au-Récollet, empêchent les gros navires de s’y aventurer. Ceux-ci s’arrêtent aux ports commerciaux de Québec et de Montréal. Ce sont les résidents des berges qui utilisent la rivière de manière quotidienne à l’aide de barques et de chaloupes. Malgré ses obstacles naturels, la rivière reste donc pour les colons la principale voie de communication entre le fleuve St-Laurent et la rivière des Outaouais.

La rivière des Mille Îles a porté plusieurs noms. Nommée Makigôtekw (rivière au râteau) par les Abénaquis, elle prend tour à tour les noms de St-Jean, de Jésus ou de Branch of the River Ottawa. Elle devient des Mille Îles en référence aux nombreuses îles qui la parsèment. Même si cette rivière est plus facilement navigable que la rivière des Prairies, elle compte tout de même un rapide de trois lieues de long, près de cinq kilomètres en mesure moderne.

L’histoire, l’identité et le territoire de l’île Jésus ont été forgés par ces rivières, elles sont l’essence même de notre région.

Carte ancienne en couleur aux teintes de jaune et lavande représentant l’île Jésus et l’île de Montréal. En haut à gauche, un encadré ornementé présente le titre. Une rose des vents se retrouve en bas à droite.

La rivière des Mille Isles ou la rivière St-Jean