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Les premiers hameaux et villages riverains

La colonisation de l’île Jésus débute par la pointe est de l’île. En 1670, François Berthelot fait défricher 90 arpents de bois abattu dans ce secteur. Un inventaire détaillé de la seigneurie est même fait en 1675 et on y trouve des informations intéressantes : « un hangard à mettre le grain, six faucilles, douze poulles d’Inde ». Lors du transfert de l’île au Séminaire de Québec en 1680, les lieux sont relativement peu développés en raison de la menace constante des Iroquois.

La signature de la Paix de 1701 à Montréal instaure une sécurité indispensable. La menace iroquoise diminue finalement dans la région du St-Laurent. C’est pour cette raison que l’établissement de colons sur l’île Jésus est plus important après cette date.

Carte en noir et blanc représentant des lots sous forme de longs rectangles. Les noms des propriétaires des lots y sont inscrits à l’intérieur.

La concession de terres

Saint-François-de-Sales devient, en 1702, la première paroisse de l’île Jésus. Un nom logique puisqu’il est le saint patron de Monseigneur de Laval, fondateur du Séminaire de Québec. Les terres du nord-est de l’île Jésus sont les premières à être occupées. La colonisation se fait davantage à l’intérieur des terres où le sol est moins accidenté.

En 1706, la première église est inaugurée. Celle-ci entraine plusieurs concessions de terres à des colons. Malheureusement, les premières maisons de la paroisse, le manoir seigneurial ainsi que cette même église sont détruits complètement lors d’un incendie en 1721.

Photographie en noir et blanc d’une habitation du 18e siècle en pierre et en bois vue de côté. La maison présente des cheminées en pierre massive et une grande galerie en bois.

Une maison d’une autre époque

Dès le début de la seigneurie, les terres de l’est de la paroisse sont offertes à des colons. À partir de 1715 avec les nouveaux arrivants, ce sont les terres à l’ouest qui commencent à être défrichées. La population grandit, mais s’éloigne du centre de la paroisse avec son église. Pour continuer à offrir une vie religieuse aux colons, les paroisses Sainte-Rose et Saint-Vincent-de-Paul sont créées en 1740.