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Un milieu à protéger

Le développement économique et récréatif bouleverse la faune et la flore. La pollution est une grande menace pour nos berges et nos rivières. Celle-ci provient, entre autres, des déversements d’usines lavalloises, mais également des villes avoisinantes. Le courant emporte tout, pas seulement les poissons et les embarcations.

Dans les années 1970, les citoyens de Laval commencent à se questionner sur la santé de leurs rivières. L’Association pour l’aménagement de la rivière des Prairies est fondée en 1977. C’est la conséquence de luttes qui ont conscientisé de nombreux résidents. L’Association vise un meilleur encadrement de l’utilisation des berges.

 

Photographie en couleur d’une pelle mécanique jaune travaillant dans la rivière des Prairies pour une opération de nettoyage lors d’une journée ensoleillée d’été.

Nettoyage de la Rivière-des-Prairies

 

Ses membres décrivent leurs objectifs dans un communiqué de presse en juin 1980 :

« Nos buts sont diversifiés : nous appuyons les autres organismes pour combattre la pollution, pour développer l’écologie et réduire les dangers d’inondations. Toutefois, nos objectifs immédiats : développer la navigation de plaisance et encourager ainsi la venue des touristes-plaisanciers ontariens et américains par la rivière des Prairies vers le Saint-Laurent en aval de la Voie maritime et sur toute la Rivière Richelieu. »

En 1996, le Conseil régional de l’environnement de Laval est créé. Celui-ci devient le défenseur principal de l’environnement et du développement durable. Grâce à ces organismes, Laval compte sur son territoire plus de 100 km de berges privées et publiques et plusieurs milieux humides protégés par la Loi sur la qualité de l’environnement. Encore aujourd’hui, des projets, tels que l’oléoduc Énergie Est de TransCanada, menacent ces milieux protégés. Le combat est loin d’être terminé.