Passer au contenu principal

Le plan idéal

Les Aberdeen rencontrent G. G. Mackay, un ami de la famille, qui est heureux de faire visiter Vancouver à la famille.

Portrait en noir et blanc d’un vieil homme barbu portant un costume et un grand nœud papillon.

George Grant Mackay (dit G.G.), 1891

 

La discussion porte bientôt sur le souhait des Aberdeen de faire un investissement qui pourrait également aider Coutts. Mackay, promoteur immobilier, suggère avec enthousiasme la vallée de l’Okanagan, à l’intérieur des terres de Colombie-Britannique. C’est un endroit en pleine mutation où de grandes fermes d’élevage sont à vendre en raison de la baisse des rendements. Un paradis où les fruits pourraient pousser en abondance et où les cultivateurs fruitiers pourraient mener une vie idyllique.

Beau parleur, Mackay explique aux Aberdeen que les investisseurs commencent à acheter les terres d’élevage de l’Okanagan pour en faire des exploitations fruitières plus petites. La culture fruitière commerciale est l’avenir de la vallée de l’Okanagan. C’est le moment d’investir et de commencer une vie nouvelle dans la culture des fruits. Qui dit mieux?

Annonce publicitaire ancienne pour des fermes fruitières à vendre dans la Mission de l’Okanagan.

Annonce de Mackay concernant des « Fermes fruitières à vendre », 1891

Mackay, qui a lui-même acheté des terres pour les subdiviser, explique au couple que non seulement il y aura des débouchés pour les fruits mais aussi qu’une nouvelle ligne de chemin de fer va être construite dans la vallée, le long de la frontière. Mackay connaît la propriété idéale : le ranch McDougall et ses 480 acres. Il ne coûte que 10 000 $! Et il garantit aux Aberdeen que le prix de vente du terrain va doubler si ce n’est quadrupler.

Lady Aberdeen écrit : « Il s’est montré si fiable et si sage que nous ne risquons rien avec lui. » Convertir le ranch McDougall en ferme fruitière ne serait pas seulement un bon investissement mais également une solution idéale pour Coutts.

Plan en noir et blanc dessiné à la main montrant des parcelles et des routes.

Plan établi par Mackay pour la nouvelle ville de Benvoullin, 1891

 

Et par-dessus le marché, Mackay promet qu’une ville va être établie à proximité. Cette nouvelle ville amènera plus de colons qui achèteront les fruits des Aberdeen et les fermes fruitières nouvellement créées par Mackay dans les environs. Tout le monde y gagnera.

Sans même voir le ranch McDougall, Les Aberdeen confient 10 000 $ à Mackay pour l’acheter. C’est le plan idéal!