Une lutte inégale

Pendant la prohibition du côté américain, la contrebande d’alcool a atteint des sommets et cela, malgré les nombreuses saisies et la destruction des stocks.

Des ouvriers déversent dans un égout le contenu d’un baril sous l’oeil d’un huissier.

L’alcool coule à flot … dans les égouts.

Des ouvriers éventrent des barils pour laisser s’échapper l’alcool qu’ils contiennent; les tonneaux vides s’entassent au pied d’une pente.

Les barils sont vidés de leur contenu avant d’être envoyés à la casse.

Des officiers de la loi jettent des caisses de bouteilles de bière et d’alcool dans un dépotoir.

Whisky, bière, en fût ou en bouteille, rien n’échappe à la destruction.

À gauche, la mule porte un long manteau ample; à droite, une fois le manteau enlevé, on constate que des bouteilles ont été dissimulées dans un repli au bas de la robe.

Des femmes ont servi de mules, les douaniers étant plus hésitant à les fouiller.

Les douaniers en ont plein les bras. Un douanier en poste à Sutton de 1925 à 1965, entre autres à bord des trains, nous parle de ces années folles.

Dramatisation de Gérard Veilleux sur la prohibition (sous-titrage disponible en français et anglais) – Regardez la vidéo avec la transcription en français

Au milieu des années 1920s, le crime organisé a pris le contrôle du commerce illicite de l’alcool; les passeurs disposent de plus de moyens pour déjouer les douaniers : autos très rapides, parfois blindées; armes; écrans de fumée; maquillage sophistiqué des colis et des caches, etc. Parallèlement, les risques du métier ont augmenté ce dont témoigne ce bootlegger local.

Le travail des contrebandiers lors de la prohibition (sous-titrage disponible en français et anglais) – Regardez la vidéo avec la transcription en français

L’âge d’or d’Abercorn et le règne de Queen Lill Le crime organisé s’en mêle