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Montréal, un nouveau commencement

À la fin du 19e siècle, la famille s’implante dans la métropole québécoise

Montage de feuilles représentant sept générations de LePailleur. Chaque génération est d'une couleur différente. Les membres représentés par les feuilles suivant François-Georges LePailleur sont ceux qui ont vécu à Montréal.

De nombreux membres de la famille LePailleur, sur sept générations, ont vécu à Montréal. Parmi eux: Michel et Catherine, Charles-René, Charles-Éléonore, Alfred-Narcisse, sa femme et leurs nombreux enfants.

En 1891, Alfred-Narcisse et Philomène décident de quitter la ville de Châteauguay, où ils ont vécu pendant une grande partie de leur vie, pour aller habiter à Lachine (Montréal), emportant avec eux leur marmaille. En s’établissant dans la métropole, le couple a l’occasion de se rapprocher de quelques-uns de ses enfants plus âgés ainsi que de quelques frères et sœurs d’Alfred-Narcisse, qui y résident depuis maintes années.

Certains ont traversé le fleuve Saint-Laurent à la suite de leur mariage. Parmi eux se trouvent Caroline, mariée au huissier Louis Bourassa, Célina-Elmire, femme de l’avocat Joseph-Adélard Descarries, et Anna, unie au marchand A.-A. Joubert.

Montage de 3 photos en noir et blanc des trois fondateurs de LePailleur et Frères: Joseph-Wilfrid, Narcisse-Alfred et Armand.

Les trois membres fondateurs des entreprises LePailleur et Frères ainsi que Lachine Pickle Works. De gauche à droite: Joseph-Wilfrid (1869-1928), Narcisse-Alfred (1857-1918) et Armand (1871-1951).

Photo noir et blanc de la façade du commerce LePailleur et  Frères. Il y a de la neige sur le chemin.

Façade du magasin général LePailleur et Frères sur la rue Saint-Joseph (Lachine), vers 1900.

D’autres ont quitté Châteauguay en raison du travail. C’est le cas des trois frères Narcisse-Alfred, Joseph-Wilfred et Armand, qui ouvrent, en 1886, un magasin général, rue Saint-Joseph. L’endroit qu’ils choisissent est stratégique puisqu’il leur donne un accès direct à l’eau, ce qui facilite le transport des marchandises. En 1892, ils diversifient leurs activités en fondant la Lachine Pickle Works, qui se spécialise en marinades.

Photo noir et blanc de Soeur Sainte-Anne (Odile LePailleur) placée à gauche, en compagnie de sa nièce Hélène et de deux autres membres de la congrégation Notre-Dame. Elles sont dehors, près de l'escalier d'une résidence.

Odile LePailleur (à gauche), sa nièce Hélène et deux autres membres de la Congrégation de Notre-Dame, vers 1900.

Finalement, l’entrée en religion incite Georges-Marie et quelques-unes de ses sœurs à s’établir à Montréal afin d’y remplir les obligations liées à leurs positions.

Grâce à leurs activités professionnelles, les membres de la famille LePailleur marquent l’histoire de Lachine et de Montréal, que ce soit par le développement économique et commercial, leur engagement dans diverses organisations (Société Saint-Jean-Baptiste, Chevaliers de Colomb, etc.), la politique ou l’enregistrement des actes notariés de leur communauté.

On trouve encore aujourd’hui de nombreuses traces de leur passage dans divers arrondissements montréalais. Des centres d’archives et des musées de la région conservent des témoignages de leur histoire. On peut aussi lire des articles à leur sujet dans des journaux locaux.

Mais bien plus que cela, les enfants de Philomène et d’Alfred-Narcisse laissent une descendance qui continue à s’enraciner dans le territoire et à marquer l’histoire locale.

Photo noir et blanc d’un silo de plusieurs étages de haut et d’un long bâtiment de pierres avec une haute cheminée faisant partie des installations de la brasserie Dawes aux côtés de maisons résidentielles.

Rue Saint-Joseph près des installations de la Dawes Brewery, Lachine, vers 1900.