Passer au contenu principal

Une présence à l’étranger

Bien qu’ils explorent le monde, les LePailleur reviennent toujours au bercail

Photographie couleur de la façade de la Maison LePailleur en été. L'image a une texture de toile.

Maison LePailleur – Musée et site historique, Châteauguay.

La présence de la famille LePailleur se fait surtout sentir dans la province de Québec, parfois sous forme d’archives ou d’objets qu’elle a légués, parfois dans le nom d’une rue, d’une place publique ou d’une résidence.

Mais la famille a également eu une influence ailleurs dans le monde, que ses membres aient été prêtres aux États-Unis, comme le père Jean-Baptiste Bourassa et son frère, le vicaire Jules-Alcibiade, ou musiciens chez nos voisins du Sud comme le pianiste Maurice-Alfred LePailleur.

Montage du livre

Land of thousand sorrows, traduction anglaise du livre de F-M LePailleur.

De façon plus marquante, François-Maurice LePailleur s’est particulièrement illustré à l’étranger. Ce patriote de Châteauguay s’est vu exiler en Australie en raison de sa participation aux insurrections de 1837-1838. On trouve aujourd’hui, dans certains lieux marqués par le passage des prisonniers expatriés, des monuments qui témoignent de leur passage. La National Library of Australia tient même sur ses tablettes deux exemplaires du Journal d’un patriote exilé en Australie (en français et en anglais) rédigé par François-Maurice pendant ses six années en terre étrangère.

Photographie noir et blanc de Monseigneur Alfred LePailleur. Il est assis sur un fauteuil dans le décor d'un studio photo.

Monseigneur Alfred LePailleur, vers 1930.

La famille a aussi foulé le sol de l’Europe. Le premier à le faire, Auguste Descarries, donne des récitals lors de ses études en musique à Paris, en plus de côtoyer des maîtres du domaine musical. Puis, son cousin Alfred LePailleur passe du temps à Rome, où il poursuit ses études théologiques. Il quitte ensuite l’Europe pour le Bengale pour y devenir le premier évêque canadien. Il est alors responsable du diocèse local pendant 24 ans. Il décide même d’apprendre la langue du pays pour mieux communiquer avec les habitants et partager avec eux les Saintes Écritures.

Montage de la couverture d'un fascicule sur lequel il y a la photo de l'évêque Alfred LePailleur, ainsi que d'une carte géographique du Bengale dans les années 1920.

Couverture et page 9 du dépliant Un diocèse canadien aux Indes, 1929.

Bien qu’ils aient vécu en terres étrangères, les hommes de la lignée des LePailleur sont toujours revenus dans le pays qui les a vus naître, que ce soit pour y mener une longue vie prospère ou pour s’éteindre quelques mois après leur retour.