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Les loisirs

Un homme et une femme en robe jouent avec des pilotis en bois. Ils rient. Un garçon les regarde dans l’arrière-plan. Il y a une construction en dans l’arrière-plan qui semble être une étable.

S’amuser à marcher avec des échasses en 1950

Les pionniers ne trouvaient pas beaucoup de temps pour se distraire.

Chaque colon devait d’abord se consacrer à la construction d’une cabane habitable et au défrichage d’une parcelle. Après avoir travaillé toute la journée, les familles de pionniers se rassemblaient pour lire la bible ou des histoires avant de se coucher.

Au fil de l’arrivée de nouveaux colons, les voisins se mirent à s’entraider. Cela offrait aux parents la possibilité de socialiser, par exemple, en partageant un repas après une dure journée de travail. Les enfants en profitaient pour jouer. À mesure que les familles s’installaient et que la charge de travail devenait moins lourde, les gens cherchèrent des manières de se divertir ensemble.

Les pionniers essayaient de trouver des occasions de se réunir aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans la plupart des cas, il y avait plus d’espace pour jouer en plein air.

Un groupe d’hommes mène des bœufs dans une queue. Le premier bœuf a un ruban attaché à son licou. Il y a une foule qui observe le défilé des animaux.

Compétitions animales pendant la Foire agricole d’automne 1952

Les spectacles, les défilés, la musique, les rodéos et les foires agricoles étaient autant d’événements qui contribuaient à la vie sociale des pionniers.

Les bals, les parties de cartes, les pique-niques, les réunions à l’église, les mariages, les obsèques et les baptêmes émaillaient la vie sociale des premiers colons. Les activités de loisir offraient l’opportunité de se divertir en famille, et avec les amis et les voisins.

L’hôtel Morand était fier de sa table de billard car le jeu était très prisé par les hommes. Il y avait souvent des parties de cartes à l’hôtel et il convenait d’être à l’heure si l’on souhaitait y participer.

L’hôtel Morand n’avait pas de bar dans la mesure où c’était plutôt une pension de famille mais il possédait une magnifique piste de danse où les hommes et les femmes aimaient de réunir.

Un groupe de musiciens sont debout à côté d’un bâtiment rustique en bois. Deux femmes ont des guitares. Un homme tient un violon et l’autre homme a un accordéon.

Musiciens improvisés en 1940

Parfois, on improvisait une fête; il suffisait que quelques-uns apportent leurs instruments de musique et tout le monde était sûr de passer un bon moment. Ceux qui savaient jouer d’un instrument étaient très demandés.

La colonie se développa; on construisit des maisons, des entreprises et des églises, et la vie sociale s’en trouva renforcée. On n’avait plus besoin de faire des heures de trajet pour rendre visite à ses voisins. À mesure que la population grandissait, il était plus facile de planifier des réunions.

Avec l’arrivée des véhicules à moteur apparut le besoin de routes carrossables dans la ville en pleine expansion. Une fois que les routes furent construites, les gens purent participer à des événements sociaux plus facilement et plus rapidement.

Une foule regarde un défilé du trottoir. Il y a des chevaux et des vieilles voitures dans le défilé. La rue est faite de terre et garnie de maisons et de petites entreprises.

Parade sur la rue principale dans les années 1920