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Comment était la vie à Lumby?

Deux hommes abattent des arbres dans une forêt. Les hommes utilisent une grande scie avec deux poignées. Les hommes sont à chaque côté de l’arbre, et chacun tient une poignée de la scie. Il y a une bûche sur le plancher qui a déjà été coupée.

L’utilisation d’une scie à tronçonner en 1934

La vie des pionniers était difficile et nombre d’entre eux souffraient à la fois physiquement et mentalement.

On ne pouvait se déplacer qu’à cheval ou à pied, en empruntant les sentiers rudes et sauvages. Il n’y avait pas de routes. La communication entre les diverses communautés et familles était lente et peu sûre.

Les premières maisons étaient assez primitives; la plupart des meubles étaient fabriqués à la main et le confort y était très rudimentaire.

Les hommes travaillaient dur, pendant de longues journées, pour défricher la terre et construire une maison pour leur famille. Le poisson et le gibier étaient abondants dans la vallée, ce qui permettait de trouver de la nourriture relativement facilement.

L’isolement était à l’origine de beaucoup d’anxiété et de souffrance chez certains. Les femmes, en particulier, souffraient de solitude et du mal du pays. Mais leur esprit pionnier leur permettait de surmonter leur tristesse et de s’investir aux côtés de leurs maris dans les champs et dans les innombrables tâches ménagères qui leur incombaient à l’époque. Une fois par an, les familles se rendaient à Vernon pour acheter des provisions : farine, thé, café, sucre et sel. Elles dépensaient environ 100,00 $ pour les provisions de toute une année! Tout ce dont une famille avait besoin en plus était fabriqué à la maison (par exemple, les vêtements), cultivé (comme les fruits et les légumes), capturé (comme le poisson) ou chassé (comme le gibier).

Il n’y avait pas de docteurs dans les premiers temps et obtenir de l’aide en cas d’urgence médicale était un véritable défi. À la fin des années 1890, Lumby avait la chance d’avoir une sage-femme qualifiée, Elizabeth Inglis, qui faisait aussi office de médecin, d’infirmière et d’accoucheuse pour toute la région. Elizabeth aidait lors des accouchements et prenait ensuite soin des jeunes mamans jusqu’à ce qu’elles puissent retourner chez elles. On dit qu’Elizabeth Inglis a mis au monde plus de 100 bébés au cours de sa vie!

Comme Lumby était une communauté relativement modeste, il n’était pas difficile de se faire de nouveaux amis ce qui rendait la vie plus agréable. Les événements sociaux, les activités sportives, les fêtes et les bals procuraient de nombreuses heures de plaisir aux habitants toujours plus nombreux de Lumby.