Passer au contenu principal

Les pionniers et les premiers colons

Un attelage tracte une diligence. Deux hommes conduisent la diligence et il y plusieurs personnes assises dans et sur la diligence. Il y a des peupliers dans l’arrière-plan.

La diligence de B.X. en 1885

Imaginez ce que c’était que de se rendre de l’est du Canada à Lumby en Colombie-Britannique (C.-B.) à la fin du 19e siècle! La plupart des pionniers prenaient le train de Montréal à Sicamous, en C.-B. Une fois à Sicamous, les hommes parcouraient les 70 miles qui les séparaient de Vernon à pied tandis que les femmes et les enfants faisaient le trajet sur un « democrat » ou sur un chariot. À Vernon, ils achetaient les marchandises dont ils avaient besoin pour se rendre dans la région de Lumby.

Les pionniers et premiers colons étaient souvent rejoints par leur famille et leurs amis. Il n’était pas rare que les frères, sœurs et autres membres de la famille arrivent en nombre, apportant avec eux les coutumes et la langue de leur pays natal.

Lorsqu’une famille arrivait à Lumby, sa première tâche était de défricher une parcelle de terrain pour construire une maison. Les outils étaient primaires et souvent fabriqués à la main. Les roues des chariots étaient faites à partir de rondelles de bois coupées dans le tronc de grands arbres.

Les arbres qu’on coupait lors du défrichage servaient à bâtir les maisons et leurs dépendances, et le travail de construction impliquait tout le voisinage. De nombreuses fermes possédaient de petites scieries permettant de débiter les grumes.

Les maisons les plus grandes faisaient office d’églises, d’écoles, de bureaux de poste et de salles de réunion jusqu’à ce qu’on soit en mesure de construire ce type de bâtiments.

Avec l’arrivée continue de pionniers, les besoins en matière de services et de marchandises se faisaient plus grands à Lumby. À la fin des années 1800, Lumby comptait deux hôtels, un forgeron, une écurie de louage, une école, une blanchisserie, une église et un magasin général.

Du bétail et d’autres animaux furent amenés dans les fermes et des arbres fruitiers furent plantés.

Un bâtiment rustique avec une véranda, a une affiche indiquant que c’est une buanderie.

La buanderie de Charlie Numm en 1909