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La ventilation

Des tests de ventilation avec des voitures et un camion stationnés

Différents scénarios de ventilation sont expérimentés à l’échelle réelle aux usines de Canadair, 1963.
Archives du ministère des Transports du Québec.

Les paramètres du système de ventilation sont calculés de manière à limiter la concentration de monoxyde de carbone. Dans le cas où tous les véhicules devraient être arrêtés dans le tunnel, la ventilation utilisée à son maximum permet alors de changer l’air dans le tunnel en deux minutes. Ce système de ventilation est de type semi-transversal et doté de huit ventilateurs, répartis sur deux tours visibles de l’extérieur, quatre pour l’entrée de l’air frais et quatre pour évacuer l’air vicié. L’air frais aspiré de l’extérieur par les bouches d’amenée est refoulé dans un tube central d’où il est distribué. L’air vicié s’échappe vers l’extérieur par les deux extrémités et par les tours de ventilation.

Des ventilateurs en construction dans une structure

Orifices des ventilateurs dans la base de la tour de ventilation sud, 1966.
Société d’histoire des Îles-Percées

En cas d’incendie, le régime des ventilateurs peut être inversé afin d’évacuer la fumée par les tours d’amenée. Des détecteurs de monoxyde de carbone sont installés un peu partout dans le tunnel, ce qui permet d’automatiser la ventilation selon la saturation. L’injection d’air frais se fait au rythme de 90 614 mètres cubes par minute alors que les capacités d’éjection se chiffrent à 96 277 mètres cubes par minute. La base de la tour de ventilation sud est érigée en place au sommet de la section inclinée du tunnel. Celle au nord est plutôt préfabriquée, immergée et jointe au caisson no. 7. La partie visible des tours est entièrement usinée à Saint-Eustache et assemblée sur le chantier par la suite.

Des tours de ventilation en construction

Tour de ventilation nord, 1967.
Société d’histoire des Îles-Percées