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Les travaux de finition

Trois hommes installant de la céramique sur les parois d'un tunnel

Des ouvriers installent les tuiles en céramique sur les parois du tunnel, 1966.
Archives du ministère des Transports du Québec

La dernière étape de cet immense chantier consiste à rendre le tunnel fonctionnel. Le système électrique est fixé et les parois intérieures sont recouvertes de tuiles de céramiques de haute qualité importées de Belgique, afin d’optimiser l’éclairage et l’aspect visuel. Le tunnel est conçu afin d’être autant que possible automatisé.

Une salle de contrôle avec deux hommes

Salle de contrôle, installée dans le sous-sol de la tour de ventilation nord, 1967.
Société d’histoire des Îles-Percées

Une caméra de sécurité dans un tunnel

Caméra de sécurité dans le tunnel, 1967.
Société d’histoire des Îles-Percées

Un camion circulant dans un tunnel

Aperçu d’un pare-soleil à l’embouchure du tunnel, 1967.
Archives du ministère des Transports du Québec

Les ingénieurs optent pour des dispositifs technologiquement avancés. Grâce à des caméras, la surveillance est effectuée jour et nuit par un technicien logé dans le sous-sol de la tour de ventilation nord. C’est très novateur, étant donné que les tunnels routiers de cette époque sont pour la plupart gérés par des patrouilles.

 

Lorsqu’un incendie se déclare, les automobilistes disposent d’extincteurs installés un peu partout dans le tunnel. Le tube central peut servir à évacuer les gens par des portes coupe-feu. Sur le plan de l’éclairage, l’orientation est-ouest du pont-tunnel fait en sorte qu’il est à la merci du soleil matin et soir.

 

Pour régler les problèmes d’éblouissement, les ingénieurs mettent au point des pare-soleils qui offrent une période de transition entre l’éclairage naturel et l’éclairage artificiel. Les lumières du tunnel s’adaptent au degré de luminosité extérieur. Enfin, la chaussée est chauffée près des approches pour éviter que la neige ne s’accumule. Les parois du tunnel sont en angle pour deux raisons : mieux répartir le bruit et éliminer l’effet d’enfermement.