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Les débuts de l’industrie laitière en C.-B.

Photo en noir et blanc d’une grosse vache à cornes regardant vers la droite. L’inscription Corsehill Maria II apparaît dans l’angle inférieur gauche de la photo.

Corsehill Maria II

Lorsque le Capitaine Dun‑Waters se lance dans l’exploitation laitière à Fintry au début des années 1920, le secteur est déjà bien établi dans la province. Quelques fermes laitières du Lower Mainland possèdent des Ayrshire, mais la plupart des vaches de l’Okanagan sont des Holstein ou des Jersey. La promotion de la race Ayrshire par Dun-Waters et les prix reçus par son exploitation laitière renforcent la popularité de la race. Aujourd’hui, les Ayrshire représentent environ trois pour cent de toutes les vaches de la province. De nos jours, la race laitière la plus courante au Canada est la race Holstein (habituellement blanche avec des taches noires) qui représente 94 pour cent du cheptel laitier du Canada.

Photo en noir et blanc montrant trois hommes en train d’admirer un taureau noir et blanc devant une grange.

Fintry Springlea Winalot en 1939

La plupart des vaches Ayrshire de Fintry sont soigneusement sélectionnées et élevées; chacune a un nom et un numéro. Beaucoup ont également un surnom. La vache Ayrshire « Lucky Girl », née au ranch de Fintry en 1927, est une sorte de symbole. La race des Ayrshire est nouvelle dans l’Okanagan et l’arrivée de ce veau donne beaucoup d’espoir à Fintry. Sa mère a été soigneusement sélectionnée dans une ferme laitière très productive de l’est de l’Ontario, amenée à Fintry par train et inséminée par le meilleur taureau de Fintry. Elle s’appelle officiellement « Fintry Lucky Girl » et est inscrite dans les registres des vaches Ayrshire du Canada.

Série de photos en noir et blanc côte à côte montrant une vache et un taureau.

Glengarry Lucky Girl et MacDonald Competitor

Jusqu’à ce jour, les vaches laitières sont soigneusement sélectionnées et élevées. Chaque vache est enregistrée dans un registre du troupeau, le Herd Book, qui mentionne son géniteur (sire) et sa génitrice (dam), ses taches et sa couleur, et le nom de la ferme. Les règles régissant les noms sont établies par le registre, avec le nom de l’éleveur en préfixe suivi généralement des noms officiels qui font référence aux ancêtres de l’animal. Aujourd’hui, les vaches sont également identifiées par un tatouage ou une étiquette d’oreille électronique qui mentionne les lettres correspondant à la ferme de l’éleveur et une lettre représentant son année de naissance (par exemple, la lettre « M » renvoie à l’année 2002).

Photo en couleur montrant des rayonnages de livres avec un livre ouvert en surimpression. En bas figure en gros plan l’inscription de Lucky Girl.

Registres des troupeaux d’Ayrshire du Canada