Passer au contenu principal

Toronto : une ville ferroviaire

Photographie d’époque en noir et blanc d’un paysage urbain montrant un grand pont au-dessus des voies ferrées.

Le port de Toronto en 1926, en regardant vers l’ouest depuis l’est de la rue Bay, entre le front de mer et la rue Front, montrant le pont de la rue York.

 

L’histoire des chemins de fer de Toronto est pleine d’histoires intéressantes. On y trouve d’innombrables personnalités hautes en couleur, de grands projets de construction et de grands hommes politiques, sans compter la corruption et les rivalités. Ce projet en ligne ne se penche pas seulement sur les événements les plus célèbres, ni sur les grands moments de l’histoire ferroviaire de Toronto, mais aussi sur l’histoire de personnes ordinaires travaillant dans ce secteur. Les chemins de fer ne pourraient pas être construits sans les gens, du conducteur au mécanicien en passant par les employés moins remarqués qui travaillent le long des voies. Des milliers de personnes ont travaillé dans ce secteur au cours des 150 dernières années.

170 ans sur les rails

Le 16 mai 1853, le premier train de passagers a quitté Toronto. Ce train partait d’un dépôt en bois situé près de l’emplacement actuel de la gare Union. À cette époque, la ville s’appelait York, une ville tranquille comparée à la grande ville de Montréal. Au cours des 100 années suivantes, les chemins de fer ont eu un impact considérable sur l’économie de Toronto, qui est passée d’une petite ville endormie à un centre manufacturier. Cela s’est produit, en partie, grâce aux chemins de fer. En plus des personnes, les marchandises pouvaient être transportées de Toronto vers d’autres régions de l’Ontario par le rail, ce qui a permis à la ville de se développer considérablement. Dans les années 1960, Toronto était la plus grande ville du Canada.

Photographie d’époque en noir et blanc montrant des voies ferrées. Une locomotive à vapeur se trouve sur le côté gauche et la vapeur s’élève vers le haut. L’arrière-plan est obscurci par le brouillard.

Depuis le pont de l’avenue Spadina, cette vue des ateliers de l’avenue Spadina de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada montre également un train du CFCP quittant la gare Union à Toronto, juin 1932.

Comme c’est le cas pour de nombreux changements, les chemins de fer ont apporté aux habitants de Toronto des avantages et des inconvénients. Ils ont apporté de nombreux emplois à la ville, comme des mécaniciens et des agents de sécurité. Vous découvrirez certains de ces emplois dans ce projet en ligne. Les chemins de fer ont facilité les déplacements dans la ville et la province. Il n’était plus nécessaire de prendre un cheval ou un bateau pour parcourir de longues distances, et on pouvait voyager beaucoup plus rapidement. Cependant, les voies ferrées constituaient également une nuisance visuelle, et des kilomètres de rails isolaient la ville des rives du lac Ontario. Les compagnies de chemin de fer possédaient les meilleurs biens immobiliers de la ville, car elles avaient besoin de beaucoup de terrain pour leurs bâtiments et leurs voies ferrées. Le développement des chemins de fer le long du port empêchait les gens de profiter du lac pour s’amuser et admirer les beaux paysages.

Photographie aérienne d’époque en noir et blanc. Le centre de la photographie montre de nombreuses voies ferrées. Le coin inférieur droit montre un stade de baseball. Le côté gauche de la photographie montre de nombreux bâtiments.

Vue aérienne de la cour de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada au centre-ville de Toronto, vers 1951.

Impact des chemins de fer

L’héritage ferroviaire de Toronto est un sujet de débat important aujourd’hui, puisque la ville prévoit de revitaliser le secteur riverain. Nombreux sont ceux qui ignorent comment les chemins de fer ont façonné et remodelé les rives du lac, créant des terrains qui s’étendaient jusqu’à l’eau afin d’abriter des gares de triage et des bâtiments ferroviaires. Le Musée ferroviaire de Toronto se trouve sur un terrain qui a été créé pour la rotonde de la rue John du Canadien Pacifique à la fin des années 1800.