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Rumeurs de terrains à Grimsby

Un des grands défis de la toute nouvelle coopérative de construction est de trouver un terrain. Durant des mois, le comité passe Hamilton au peigne fin pour dénicher un terrain suffisamment grand et facilement raccordable aux services publics et à la route. Mais toutes les parcelles disponibles dans le territoire délimité par Hamilton s’avèrent trop coûteuses, et l’espoir commence à s’étioler au sein du groupe.

Photo couleur de surface agricole avec vue sur le lac. Grimsby

Cette vue de l’ouest de Grimsby prise depuis l’escarpement de Niagara en 1956 montre la zone agricole alors connue pour ses vergers de pêches le long du lac Ontario.

 

Aussi commence-t-on à s’intéresser à certains terrains dans les petites communautés avoisinant Hamilton. Deux d’entre eux sont à Grimsby et un troisième, à Winona. À ce stade, le groupe perd d’autres membres, qui ne supportent pas l’idée de faire la navette quotidiennement entre Niagara et Hamilton.

Photo noir et blanc de l’autoroute Queen Elizabeth Way, vers l’est ; zone de terres agricoles, avec le lac sur la gauche.

Une vue aérienne de l’autoroute Queen Elizabeth Way en direction de Patton Street (devenue Christie Street) à Grimsby, en 1947.

 

Un des deux terrains à Grimsby suscite d’intenses débats entre les membres qui restent. Il s’agit d’une parcelle de 5,65 hectares (14 acres) sur la rive du lac Ontario et qui peut être raccordée à l’eau, à l’égout et à la route. Or les choses se corsent : déjà tiraillés entre ce terrain et les deux autres options viables, les membres voient le prix du terrain au bord du lac passer de 11 000 $ à 14 000 $.

Carte postale couleur de la rue principale de Grimsby (Ontario).

Dans les années 1950, Grimsby est une petite ville agricole de la zone de production fruitière de Niagara, située entre l’escarpement de Niagara et la rive du lac Ontario. En 1954, sa population est d’environ 3 000 habitants.

 

Déchirés entre l’espoir et la crainte, deux membres du comité exécutif achètent le terrain à Grimsby au nom du groupe, en fiducie. D’autres membres abandonnent, rebutés par la distance qui les séparerait de leur emploi à Hamilton. Les quatre-vingt-une familles restantes, regroupées en trois coopératives, finalisent l’entente le 27 février 1954. Dès lors, elles sont toutes si impatientes de démarrer les travaux qu’elles s’affairent à défricher le terrain à la main.

Pour beaucoup de bâtisseurs, l’idée de s’installer à Grimsby avait un parfum d’aventure. Pour Barb Colleary, c’était la réalisation d’un rêve : « Ah ! la vie au bord du lac… Je n’arrivais pas à y croire ! »

Scan couleur du plan du lotissement Lakemount Terrace ; le plan est à gauche avec les numéros des maisons, et sur la droite sont montrés les permis de construire.

Une fois les permis accordés par la ville, le plan du lotissement Lakemount Terrace est enfin approuvé en 1954. La Société centrale d’hypothèques et de logement (SCHL) exige aussi des inspections régulières.

 

Cliquez ici pour écouter et lire la transcription de Charlie et Patricia Gallagher qui parlent de ce terrain à Grimsby.

Cliquez ici pour écouter et lire la transcription de Barb et John Colleary qui parlent de leur enthousiasme à l’idée de déménager à Grimsby.