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Histoires de boue

Tout le monde semble avoir une histoire de boue à raconter, en particulier les mères. Même après 60 ans, elles se rappellent bien la boue rouge et les sous-vêtements roses, mais aujourd’hui elles peuvent en rire.

Photo couleur d’une maison en cours de construction.

La maison des Worley sur Stewart St., entourée de sol argileux rouge vif.

 

« Oh, mon Dieu, la boue rouge ! C’était vraiment pénible. Mes enfants n’avaient plus aucun sous-vêtement blanc ; ils étaient tous d’une teinte rouge quelconque dont il était impossible de se débarrasser ; une fois incrustée, on pouvait seulement la changer ou la pâlir ! » – Deloris Branchaud

Photo noir et blanc d’un camion chargé avec des chaînes et embourbé.

L’argile était un adversaire de taille, surtout après la pluie ou la neige.

 

« (Au début) il n’y avait pas de service téléphonique, mis à part un unique téléphone sur un poteau dans notre cour arrière. Quiconque voulait l’utiliser devait marcher dans la boue rouge jusqu’à l’arrière. C’était tout de même une belle façon de rencontrer les gens. » – Avryle Wilson

Photo noir et blanc d’une maison en cours de construction.

Vue de l’avant de la maison de la famille Jennings en fin de construction en 1956.

Photo noir et blanc de 2 enfants au dehors derrière la maison et d’une femme à la porte ; maison en cours de construction.

Dans leur cour arrière, Maureen et ses enfants regardent une mer de boue.

 

 

 

 

 

 

 

« Tout était teinté de rouge. Je laissais sécher les jambières et les manteaux près de la fournaise puis je les frappais contre le mur pour faire tomber la boue. » – Barb Colleary

« Les enfants rentraient couverts de boue rouge. Il fallait les mettre dans la cuve à lessive pour les laver. » – Jean Scobie

Photo noir et blanc d’une famille marchant sur des planches pour éviter la boue.

Après une visite chez les Walsh, Walter et Albertine Muise franchissent une mer de boue en portant Janet et Doug.

 

Les hommes ne manquent pas d’histoires non plus, comme en témoigne cette mésaventure de Jim Burns :

« Les travailleurs, en piétinant avec leurs grandes bottes, faisaient des trous énormes qui se remplissaient d’eau, ce qui créait toutes sortes de pièges dans cette mer de boue rouge. Un soir, Jim Burns a marché dans un de ces trous et sa botte en caoutchouc s’y est engluée. Il a réussi à dégager sa jambe, mais pas la botte, trop bien coincée. Il a dû la laisser derrière et clopiner, chaussé d’une seule botte. » Passage du livre de Rita Morrocco : The Light from One Candle, p. 126 

Roy O’Grady se souvient de la boue sur le chantier (sous-titres FR. et ANGL. disponibles).  Regardez la vidéo avec transcription française.

Doloris Branchaud se rappelle l’horrible boue rouge (sous-titres FR. et ANGL. disponibles).  Regardez la vidéo avec transcription française.

Cliquez ici pour écouter et lire la transcription – Barb Colleary parlant des enfants dans la boue.