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Le camping

Photo en noir et blanc d’un homme à côté d’un véhicule ancien qui remorque un canoë et de l’équipement de camping, avec des arbres à l'arrière-plan

Le camping à Coboconk par voiture et canoë, environ 1920


Malgré les améliorations technologiques qui ont rendu les voyages plus confortables, beaucoup de touristes visitant le nord-ouest des Kawartha Lakes préféraient encore vivre à la dure dans la forêt. Le camping faisait partie et fait toujours partie de l’expérience touristique de cette région de l’Ontario.

Avant la construction de routes et d’autoroutes provinciales praticables, les campeurs devaient atteindre leur destination à l’aide de canoës ou de bateaux à vapeur. Une fois satisfaits de leur site, ils érigeaient leur tente, créaient leur feu de camp, pêchaient et pataugeaient dans l’eau. Des chroniques de journaux publiées au cours des années 1880 et 1890 sont remplies d’histoires de touristes qui pénétraient dans la forêt autour du lac Balsam et d’autres lacs, pour vivre une expérience rustique, ce qui était la façon à l’époque de décrire le camping.

Le lac Balsam étant une destination populaire, on peut comprendre pourquoi on veut faire de plus en plus de camping durant nos vacances. Cette année, cet endroit prisé fourmille de campeurs.

Watchman, 12 août 1897, page 5

Plusieurs touristes venaient de Toronto et du nord-est des États-Unis. Ils étaient attirés par les publicités astucieuses, qui insistaient sur le fait que leur santé mentale et physique profiterait des escapades de weekend.

Photo couleur de véhicules anciens avec des tentes blanches sous des arbres et le lac à l'arrière-plan

Terrain de camping, Norland, environ 1930

 

Carte d’affaires imprimée en encre noire

Carte d’affaires, Terrain de camping, chalets et cabanes à Graham Beach, environ 1950

Vers les années 1920, les visiteurs se rendaient aux lieux de camping principalement en voiture. Donc, un nouveau phénomène appelé le « camp de tourisme » est apparu au bord des routes. Quelques-uns de ces camps étaient établis par les municipalités et incluaient des foyers extérieurs et une source d’eau. D’autres étaient privés et étaient situés sur une ferme, sur un lot boisé ou sur un verger. Dans tous les cas, ils ont préparé le terrain pour l’expérience de camping propice à l’automobiliste.

Le parc provincial Balsam Lake, situé à mi-chemin entre Coboconk et Kirkfield, s’est lancé en 1967. Vers 1975, ses 535 sites étaient tous réservés durant la saison de pointe. Les visiteurs payaient 3.50 $ chaque nuit et 50 sous de plus pour une connexion électrique.

Photo en noir et blanc de tentes et roulottes stationnées sous des arbres, entourées d’équipement de camping, avec un chemin boueux à l'avant-plan

Les premiers terrains de camping, Parc provincial Balsam Lake, début des années 1970


Plusieurs visiteurs du lac Balsam se rendaient au parc en remorquant une caravane ou roulotte. La tente typique ne prend pas beaucoup d’espace et s’installe n’importe où, donc en théorie, les campeurs pourraient s’aménager n’importe où dans le parc. Par contre, les roulottes exigeaient des sites de camping plus larges et plus standardisés afin de les stationner et de les manœuvrer confortablement.

Le camping s’est donc graduellement transformé d’une expérience informelle où les humains peuvent interagir avec l’environnement grâce à une simple tente érigée au hasard, en un site spécialisé qui a été refait pour répondre aux besoins de la culture automobile.

Robert Wires discute de l’impact du Parc provincial Balsam Lake. Nous espérons que vous apprécierez cette vidéo avec la transcription française.