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Le parcours des jeunes filles à l’école

La vie quotidienne des filles est complètement différente à la fin du XIXe siècle de celle d’aujourd’hui. Futures mères et ménagères « apprennent leur métier » avec rigueur. Les tâches domestiques de la maisonnée, comme faire le ménage, le lavage, le repassage et préparer les repas, sont accomplies avec discipline et obéissance.

Les filles qui prennent le chemin de l’école rencontrent plusieurs difficultés. Le principal obstacle leur vient de la famille : « Nous avons besoin de toi à la maison! ». Elles peinent souvent à compléter la septième année.

Au village de St. Andrews, l’école de rang offre une éducation de base. Les élèves de plusieurs niveaux sont rassemblés dans une même classe. L’enseignement est dispensé par mademoiselle Julia Davis. Chez les Abbott, on choisit plutôt une gouvernante qui dispense l’école à la maison. Maude raconte : « La plupart des filles nous envient d’avoir une gouvernante (…), mais moi, je rêve d’aller à l’école normale. » Elle précise dans son journal avoir été bien préparée en français, en histoire et en littérature. «Par contre, je ne connais rien au latin ni à l’algèbre ni à la géométrie. »

Photographie en couleur de la face d’une bague en or rose. La bague est de couleur or et l’élément décoratif est un détail au fond noir et aux lettres et bordures or avec l’inscription « ROBT SMITH OB 15 JAN 1817 AET 69 ». Le fond derrière et sous la bague est beige.

Chevalière en or rose, héritage maternel de Maude Abbott