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Maude en Europe

Maude sillonne l’Europe pour compléter sa formation postdoctorale. Alice l’accompagne et se consacre à sa grande passion, la musique. Maude fait la rencontre de ses mentors à Londres, Heidelberg, Vienne, Zurich et Édimbourg, assiste en salle d’opération puis explore la gynécologie, l’obstétrique et la pathologie. Elle a une incroyable soif de connaissance et possède une mémoire phénoménale. Elle en profite pour parfaire sa méthode scientifique. Lors d’un laboratoire, un professeur insiste pour qu’elle soit méthodique et perfectionniste : « Dessinez, dessinez tout ce que vous voyez sous le microscope. » Maude est méticuleuse, consciencieuse et appliquée dans toutes les phases de son apprentissage.

Photographie en couleur de deux pages de l’Atlas of Congenital Cardiac Disease de Maude Abbott. La page de gauche, « Plate XVII Pulmonary Outflow Tract Stenosis » et celle de droite « Plate VXIII Pulmonary Stenosis/Atresia (Tetralogy of Fallot) », présentent des spécimens de cœurs en couleur, avec des explications au bas de la page.

Anomalies de la valve aortique dans l’Atlas of Congenital Cardiac Disease de Maude Abbott

 

Un jour dans une classe de bactériologie, Maude est exposée à la diphtérie. Contaminée, elle transmet le virus à sa sœur. La pauvre Alice semble avoir été très affectée par cette maladie, sa guérison tardive aggrave la situation. Elle est affaiblie et des séquelles se font sentir. Suite à une excursion sur un lac où elle faillit se noyer, une série de malaises conduit la jeune femme vers la dépression. Elle devient psychologiquement instable. Maude est remplie de tristesse devant le malheureux destin de sa grande sœur.

Coupure d’un poème écrit par Maude Abbott, encre noire sur papier sépia, publié dans le Women’s Edition du Montreal Daily Witness.

Poème Renascence par Maude Abbott, publié dans le Montreal Daily Witness, Women’s Edition, 15 mai 1909

 

Après avoir réussi son examen de pratique de médecine à Édimbourg, Maude termine son apprentissage dans un petit hôpital pour femme à Glasgow. Elle y apprend la nouvelle méthode antiseptique de Lister.

« À ma grande stupéfaction, dans la salle voisine, on utilise encore l’eau du robinet sur les plaies ouvertes. »