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Les composantes de la radio

Les postes à cristal avaient une portée et un volume sonore limités, car ils étaient alimentés uniquement par les signaux radio. Au début, les amateurs de radio ne pouvaient écouter la radio qu’au moyen d’écouteurs. Les auditeurs plaçaient parfois un jeu d’écouteurs dans un bol pour amplifier le son, afin que plusieurs personnes puissent écouter la radio en même temps. Même si la technologie radio évoluait, les récepteurs restaient un ensemble de pièces détachées. Outre le récepteur, les auditeurs avaient besoin de piles, de lampes et de fils d’antenne.

Dans un motif à carreaux rouges et blancs, la publicité représente divers haut-parleurs, écouteurs et transformateurs. Leurs descriptions sont en anglais.

« Brandes (Westinghouse) Publicité, » Radio News of Canada 4, no.5 (Novembre 1925): pp 86. La Société Québécoise des Collectionneurs de Radios Anciens (SQCRA).

 

L’utilisation de lampes à vide pour amplifier les signaux a permis de créer des appareils plus puissants. Les utilisateurs de la radio pouvaient « écouter » et entendre des voix et des sons éloignés. Malheureusement, la radio reposait sur des piles qui coulaient souvent. L’assemblage et l’écoute de la radio étaient souvent confinés dans les greniers, les granges et les garages.

Le grand pavillon du haut-parleur, vu de face, est fixé à une base métallique carrée, petite mais lourde.

Haut-parleur, Magnavox (1922), États-Unis, 78 x 46 x 46cm. Musée des ondes Emile Berliner.

Des haut-parleurs appropriés permettaient d’augmenter l’intensité du signal pour amplifier le son. Au début, la radio a emprunté les pavillons des gramophones. Dès 1927, les haut-parleurs à cône électrifié réduisaient la distorsion grâce à l’amplification du son. Cela a rendu l’écoute de la radio plus agréable. Des progrès ont également été réalisés dans la technologie des lampes à vide. Le Canadien Edward S. Rogers a mis au point des radios sans batterie après avoir contribué au développement d’un tube qui modifiait le courant alternatif du réseau électrique en courant continu utilisé par les radios. Les radios Rogers diffusaient avec un bourdonnement moins dérangeant que l’ancienne technologie radio. Dans les foyers, l’électricité n’est fournie que pour les ampoules électriques. Les auditeurs doivent donc brancher leur radio sur une prise de courant, comme le montre la publicité ci-dessous. Rogers a commercialisé ses radios « sans piles » en 1925. Les récepteurs radio de bonne qualité ont trouvé leur place dans des armoires en bois bien conçues. La radio devient un bel appareil moderne. Les familles écoutent ensemble des émissions de radio à la maison, au salon !

L'annonce en noir, blanc et rouge, écrite en anglais, montre dans la moitié supérieure à gauche un homme et une femme écoutant une radio, à droite un homme à côté d'une radio tendant la main pour brancher le fil dans une prise de courant. Au milieu de la page, en évidence, est un ensemble récepteur. Au bas de la page, deux autres radios sont affichées sous du texte.

« Rogers Batteryless Radio Receiving Sets » (Récepteurs radio sans pile Rogers), Canadian Homes and Gardens (Novembre 1925), Toronto, Ontario. Musée des ondes Emile Berliner.

Les radios à lampes étaient des objets coûteux et prestigieux dans les foyers. Comme les voitures et les autres nouveaux appareils, elles nécessitaient de l’entretien. Tout d’abord, les propriétaires devaient vérifier fréquemment les piles et les remplacer si nécessaire. Ils remplaçaient également les lampes à vide endommagés ou grillées. Les gens pouvaient se rendre à la pharmacie du coin pour tester leur équipement. Le testeur de tubes Mercury, que vous voyez ci-dessous, illustre la technologie utilisée pour tester les lampes.

Le testeur de lampes est orienté comme une chaise : la partie inférieure verte est plate et contient de nombreux trous pour les lampes à essayer. Le dos est blanc et comporte un affichage horizontal pour de la publicité.

Vérificateur de tubes, Mercury 202-203 (1953), États-Unis, 66 x 64 x 60cm. Musée des ondes Emile Berliner.

 

Une petite carte en papier rigide gris et noir avec un texte et un dessin au centre d'un meuble façon radio. Le texte est en français.

Carte d’affaires, Radio Service Compagnie Rimouski (Août 1939). Musée des ondes Emile Berliner.

 

La radio était une nouvelle technologie électronique dans les foyers. Les auditeurs s’en remettaient aux conseils d’experts compétents. Des entreprises comme la Radio Service Company de Rimouski offrent des services d’entretien de radios. Elles réparent également les composants mécaniques des bicyclettes, des moteurs et d’autres appareils électriques. Pour entretenir les radios, l’industrie imprimait des manuels d’entretien pour chaque modèle. Une multitude de brochures et de magazines sont également publiés pour aider à l’entretien des radios. Les journaux publiaient également des articles sur la réparation des radios rédigés par leurs experts.

Couverture du livre en anglais en beige et rouge foncé. La petite illustration sous le titre montre un homme travaillant sur une radio.

« Allied’s Radio Bilder’s Handbook » (Manuel des constructeurs de radios d’Allied) (1941): couverture, Chicago, Illinois. Musée des ondes Emile Berliner.

L'impression en noir et blanc montre le logo RCA, répertorie l'entreprise, les modèles et le but de la page, deux photographies des modèles de radio et au bas de la page les spécifications électriques. Le texte est écrit en anglais.

RCA Victor: Modéles A1 et A2, RCA Victor Manuel d’utilisation: pp 3. Musée des ondes Emile Berliner.