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Les détaillants

Le texte sur la page comporte des mots surlignés en rouge. L’illustration en noir et blanc montre des acheteurs regardant des radios dans la vitrine d’un grand magasin.

« Victor…le radio en demande, le radio populaire pour 1931, » His Master’s Voice Edition Spéciale Vol. X, No.2 (Juin 1931): pp 6 (recadrée). Musée des ondes Emile Berliner.

Entre les années 1920 et 1930, les fabricants produisent des récepteurs pour la vent au détail. Les Canadiens pouvaient s’informer sur les radios grâce à des expositions et des démonstrations dans les magasins. L’expérience directe convainc les gens d’acheter des récepteurs. Les détaillants spécialisés et les grands magasins vendent des récepteurs en même temps que des instruments de musique, car les deux sont associés au son et au divertissement.

La T. Eaton Company était le plus grand magasin du Canada lorsque la radio a fait son apparition. Comme d’autres grands magasins et détaillants, elle contribue à populariser la radio en créant des présentoirs. En 1921, la société crée un rayon radio dans son magasin de Toronto. Ceci a contribué à l’introduction de la radio dans les foyers du pays. Les clients dans les rayons de meubles d’Eaton peuvent voir et entendre des récepteurs radio. Le fait de voir la radio comme un meuble aide les clients à imaginer le nouveau média dans leur propre salon ou leur salle de séjour.

Le magasin Eaton de Toronto diffuse des émissions à partir de sa propre station, connue sous le nom de CJCD. Les démonstrations de vente en magasin s’en trouvent renforcées. Le détaillant fait de même dans son magasin de Winnipeg en 1922 avec la station CKZC. Bien que de courte durée, ce service a contribué à introduire la radio dans les foyers du pays et à encourager les ventes.

 

Illustration multicolore de la page de couverture d’un homme écrivant devant un récepteur radio et une fenêtre ouverte donnant sur un jardin. Texte en anglais.

Eaton’s Radio Handbook (1927-1928): couverture. La Société Québécoise des Collectionneurs de Radios Anciens (SQCRA).

 

Les clients d’Eaton ont également trouvé des équipements de réception radio dans les pages de ses catalogues de vente par correspondance. En fait, l’entreprise a créé des catalogues spéciaux pour les radios, qui comprenaient des ensembles complets ainsi que des pièces détachées. Les catalogues mettaient l’accent sur les radios à piles, ce qui indiquait que le public cible de ces catalogues se trouvait en dehors des centres urbains électrifiés.

Les rendus d'accessoires radio, notamment des haut-parleurs et des casques en bois et en métal, ont été imprimés en brun foncé sur du papier blanc qui a jauni avec le temps. Le texte est en anglais.

« Distinctive Loudspeakers in all the Lopular Models » (Des haut-parleurs distinctifs dans tous les modèles les plus populaires), Eaton’s Radio Handbook (1927-1928): pp 12-13. La Société Québécoise des Collectionneurs de Radios Anciens (SQCRA).

Les détaillants vendaient des marques produites par les principaux fabricants, tels que Westinghouse et RCA Victor. Ils disposaient également de leurs propres gammes de produits. Eaton, par exemple, propose des radios appelées « Minerva » et « Viking ». Dominion Electrohome, un fabricant basé à Kitchener, en Ontario, produisait ces postes de radio pour les détaillants. Electrohome fabrique également des radios pour d’autres magasins que Eaton, sous diverses appellations telles que « Serenader » pour Simpsons et « Dictator » pour la Baie d’Hudson. Avec l’essor de ces grands magasins, la radio devient un élément important des foyers canadiens modernes.

La radio se trouve à l’intérieur d’un meuble en bois à façade incurvée ; le haut-parleur sur la façade est divisé en carrés et rectangles. L'affichage du cadran se trouve au-dessus du haut-parleur, le cadran de volume et de fréquence se trouve en bas à gauche et à droite.

Viking: Modèle 52-30R (1951) fabriqué par Dominion Electrohome Industries pour The T. Eaton Co. Limited, 19.5 x 35.5 x 16.5cm. Musée des ondes Emile Berliner.