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Les foyers et la nation canadiens

Publicité textuelle en noir et blanc écrit en anglais avec une case d'abonnement en bas de page.

« FREE! With a Yearly Subscription… » (GRATUIT ! Avec un abonnement annuel…), Radio News of Canada 4, no.5 (Novembre 1925): pp 80. La Société Québécoise des Collectionneurs de Radios Anciens (SQCRA).

Une fois le Canada doté d’un véritable réseau national, la radio relie les foyers canadiens comme jamais auparavant. Le réseau du CNR (la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada) diffusait des émissions dans tout le pays, en différents endroits. Le CNR ne crée pas de programmation pour le pays. Ses émissions étaient principalement destinées aux passagers des trains. Des stations de radio locales et indépendantes desservaient leur public dans la zone d’écoute de leurs stations. Quelques petits réseaux ont commencé à se former au Canada pour partager leur  programmation. Enfin, cinq stations font partie de réseaux américains en tant qu’affiliées. Quatre d’entre elles se sont affiliées avant que le Canada n’établisse un réseau national.

Écouter l’extrait audio avec la transcription : « Le jubilé de diamant du Canada, 1927 »

Une simple ligne décorative encadre ce formulaire qui a été rempli à la main et signé par le représentant du gouvernement et l'utilisateur. Le texte est en anglais

« License to Poerate a Radio Receiving Equipment » (Licence d’exploitation d’un équipement de réception radio,), Département de la marine et de la pêche, Canada (1928-29). Musée des ondes Emile Berliner.

En 1922, les radiodiffuseurs et les auditeurs doivent acheter des permis. L’octroi de permis pour la réception de la radio est controversé lorsque la redevance annuelle passe de 1,00 $ à 2,50 $ pour financer la CBC/SRC. La comparaison avec la radio commerciale américaine « gratuite » suscite un certain ressentiment à l’égard du nouveau réseau national.

La publication a une double ligne comme cadre et les armoiries du Canada autour du texte écrit en anglais et centré dans des polices de différentes tailles. La couleur d'impression est le noir.

« Warning to Users of Radio » (Avertissement aux utilisateurs de radios), (c.1930). Musée des ondes Emile Berliner.

 

On observe des inspecteurs provenant du Ministère de la Marine et des Pêcheries jusqu’à la fin des années 1940. Cette responsabilité a été transférée au Ministère des Transports après les années 1940. Ils effectuaient des tournées pour vérifier les permis radio. Dans les zones rurales, les gens avertissaient leurs voisins de la présence d’inspecteurs. Les détenteurs de radios sortaient les radios sans permis des maisons et les cachaient dans le bois, comme leur équipement pour l’alcool de contrebande, afin d’éviter de payer l’amende pour diffusion sans permis.

La Loi sur la radio de 1932 crée la nouvelle Commission canadienne de radiodiffusion (CRBC) qui émet le soir. Elle produisaitt sa programmation dans une ville et la distribuait à travers son réseau dans tout le pays. Mais la CRBC est bientôt remplacée par la CBC/ SRC en 1936.

Ce formulaire avec un bord supérieur perforé constitue le tiers inférieur d’un document papier bleu-gris au format lettre. Le texte bilingue présente un cadre unificateur avec des éléments art déco dans chaque coin.

« Loi de l’impôt sur la vente en détail : Certificat d’enregistrement, » Ministère du revenu du Québec direction des taxes de vente (1964). Musée des ondes Emile Berliner.

 

La radio se trouve dans un grand meuble fait de bois de différentes couleurs. Au-dessus de l'écran du haut-parleur se trouvent les deux cadrans, l'un pour le volume et l'autre pour régler la fréquence. Plus haut se trouve une fenêtre à cadran carré.

Radio à galene, Marconi: Modèle 188 (1940), Montréal, Québec, 94 x 71 x 32cm. Musée des ondes Emile Berliner.

Ce n’est qu’après la création d’un réseau national que la radio est devenue non seulement un élément du foyer, mais aussi un élément de la culture canadienne. Les émissions communes, telles que « Happy Gang » de la CBC, ont créé une culture commune au sein de la nation. De nombreuses personnes se souviennent de cette émission soixante-dix ans plus tard.