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La radio en mouvement

 

La radio en métal argenté possède deux boutons de couleur ivoire et affiche les numéros de fréquence sur le cadran. À gauche de la radio, vous voyez le boîtier de haut-parleur détaché de couleur beige et métal avec une sortie de câble et un mécanisme de fixation sur sa partie inférieure.

Ducretet-Thompson: D1935V Autoradio, (1951), 11 x 15 x 22.5cm, haut-parleur 22 x 20 x 10cm. Musée des ondes Emile Berliner.

Dès les premiers jours de la radio, les récepteurs à piles étaient portables, bien qu’encombrants. Les auditeurs pouvaient emporter des appareils avec eux, installer une antenne dans un arbre et écouter de la musique lors d’un pique-nique avec des amis. Mais les gens les trouvaient trop grands et trop lourds pour être transportés très loin. Des radios ont également été conçues pour les voitures, mais elles n’étaient pas non plus très répandues.

La radio à tube portable BP-6A, fabriquée par RCA Victor en 1949-50. Souvent appelée radio boîte à lunch en raison de sa poignée et de sa forme rectangulaire.

Radio à tube transportable, RCA Victor: Modèle BP-6A (1949-50), 28 x 34 x 14cm. Musée des ondes Emile Berliner.

En forme de rectangle avec une poignée sur le dessus, un haut-parleur au milieu, deux cadrans sur le côté, avec un affichage sur le dessus. La radio a une finition en tissu jaune-vert.

RCA Victor: Modèle 94BP1 (1939), 26 x 31 x 17cm. Musée des ondes Emile Berliner.

 

C’est dans l’après-guerre que la radio a vraiment dépassé le cadre domestique. La fin des années 1930 a vu l’invention des lampes et des piles à faible consommation, suivie du transistor à la fin des années 1940. Dans les années 1950, les Canadiens pouvaient emporter des radios miniatures et portables au chalet, en camping ou à la plage.

Les concepteurs des radios modernes en plastique avaient à l’esprit la compacité. Certains récepteurs, comme le modèle GE 807H de 1961, étaient ornés par des contrastes de couleurs et un design moderne. Dans ce cas, l’utilisation ludique de formes triangulaires permet de capturer le dynamisme de la radio en mouvement.

La radio de petite taille est noire et dorée avec des accents triangulaires. Sur le dessus, il y a une poignée.

Radio à transistors, General Electric: Modèle P807J (1961), 11.5 x 18 x 6cm. Musée des ondes Emile Berliner.

 

Les adolescents et les jeunes adultes disposant d’un revenu disponible pour les loisirs et les articles de luxe ont popularisé les radios à transistors dans les années 1960. Les chaînes haute-fidélité à la maison offraient peut-être de meilleures conditions d’écoute, mais les radios à transistors permettaient aux adolescents d’écouter le dernier tube avec leurs amis en déplacement.

La radio en plastique blanc cassé est petite et orientée verticalement avec un cadran en haut.

Radio à transistors, Emerson: Modèle Vanguard 888 (1957), 10.5 x 7 x 5cm. Musée des ondes Emile Berliner.

La petite et précieuse radio imite un boîtier marron en bakélite, avec des accents dorés et une façade imitant le textile.

Radio à transistors, Marconi CMC: Modèle 488 (1957), 16.5 x 10 x 5cm. Musée des ondes Emile Berliner.

La petite radio orientée verticalement a un corps en plastique métallique.

Radio à transistors, Zenith: modèle Royal 500 (1956), 15.5 x 10 x 4.5cm. Musée des ondes Emile Berliner.

 

Lorsque la radio a été introduite dans les voitures et les appareils portables dans les années d’après-guerre, sa function a changé. Elle n’est plus seulement associée à l’entrée du monde dans la maison, mais elle peut accompagner les Canadiens tout au long de leur journée. Les radios de voiture et les transistors ont permis aux Canadiens d’emporter partout avec eux le sentiment d’être chez eux.