Extrait du film « Action on the Columbia »
British Columbia Hydro and Power Authority (« BC Hydro »).
(Musique instrumentale de cors)
Lorsque le fleuve est à un faible niveau d’eau, il n’y a pas assez d’énergie hydraulique. La production est réduite. Le manque de capacité de stockage limitait la production d’électricité au bas du fleuve Columbia.
[Vue sur les eaux calmes du fleuve Columbia]
Les ingénieurs canadiens et américains ont convenu que la réponse au problème se trouvait dans le bassin du Columbia au Canada.
[Carte de la Colombie-Britannique et de Washington, zoom avant sur le fleuve Columbia en C.-B.]
Et donc, les autorités américaines ont commencé des négociations formelles avec le gouvernement du Canada et la province de la Colombie-Britannique, peu après la Seconde Guerre mondiale, afin de développer des zones de stockage en amont au Canada.
(Musique tendue instrumentale de cors)
[Vue sur les eaux vives du fleuve Columbia]
Mais les négociations internationales ont pris du temps et, au Canada, le fleuve Columbia a continué à couler, inexploité, comme il l’avait fait pendant des milliers d’années.
(Musique instrumentale joyeuse)
[Vue sur l’Arche de la Paix qui baisse jusqu’aux dirigeants politiques sur un podium, ensuite sur une foule]
Le 16 septembre 1964, à l’Arche de la Paix sur la frontière internationale à Blaine, Washington, les dirigeants du Canada et des États-Unis ont rencontré le premier ministre de la Colombie-Britannique pour la ratification formelle du Traité du fleuve Columbia.
[Zoom sur des dirigeants politiques sur un podium, ensuite vue sur la foule]
Cette rencontre symbolique, point culminant de plus de deux décennies de discussions sur le sujet du grand fleuve, signifiait un accord complet entre deux nations et s’ajoutait aux annales de l’amitié canado-américaine comme une journée historique.
[Vue sur des dirigeants politiques signant des documents]
Chaque chef de gouvernement a signé avec la conviction qu’un arrangement équitable avait été atteint.
[Zoom arrière sur des dirigeants politiques signant des documents, ensuite zoom avant sur eux]
Les États-Unis ont soutenu leur action en versant 273 millions de dollars au Canada. Le destin du Columbia était réglé.
(Musique instrumentale de cors)
[Vue sur le fleuve Columbia et les montagnes qui le surplombent]
En gros, les Canadiens ont accepté de réguler le débit des eaux en amont du fleuve et, de leur côté, les Américains ont accepté de payer pour ce service de régulation.
[Vue des rives du fleuve Columbia, bordées d’arbres]