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Devenir une femme – Aji ikwewi / Devenir un homme – Aji ininiwi

Comment s’organisaient les tâches? Qui faisait quoi? Lorsque la vie dépendait du territoire, il n’était pas possible d’être célibataire, car les tâches des hommes et des femmes se complétaient. Il fallait savoir être autonome et travailler ensemble pour la survie de la famille.

Un homme anicinabe tient un grattoir traditionnel à la main près d'une peau qu'il est en train de travailler. Un autre homme est derrière lui et un à ses côtés. Ils sont près d'un lac. Photo en noir et blanc.

Un homme travaillant une peau d’orignal avec un grattoir.

Des hommes observent un autre homme arranger un poisson. Ils sont installés sur une galerie extérieur de campement. Photo en couleur.

Des hommes arrangent des poissons.

L’homme s’occupait de la chasse et du piégeage, de la pêche et des gros travaux, comme couper le bois. Petit à petit, les hommes ont commencé à travailler pour les Eurocanadiens, comme guides de chasse, bûcherons, draveurs, dans la construction, etc. Parfois, pour effectuer du travail salarié, les hommes quittaient la communauté pendant quelques mois chaque année (accompagnés ou non de leur famille). Aujourd’hui, ils travaillent le plus souvent à Lac Simon ou dans la région proche.

Dans le campement, la femme préparait les peaux et la nourriture, maintenait le camp et s’occupait des plus jeunes enfants et des aînés trop âgés pour se déplacer. Les femmes accouchaient sur le territoire, seule avec leur homme ou avec l’aide d’autres femmes.

Le même partage du travail a continué lorsque les familles se sont installées en bas de la côte, car ce sont surtout les hommes qui occupaient des emplois salariés saisonniers. À partir des années 1970, les femmes ont aussi commencé à occuper des emplois salariés dans la communauté et dans la région.

Une femme anicinabe assise au sol est en train de tendre une peau de castor sur un support de bois en forme de cercle à l'aide de corde. Derrière elle, on voit un lit. Photo en couleur.

À Lac Simon, les femmes sont celles qui tendent les peaux de castor pour les faire sécher, un travail réservé aux hommes dans d’autres communautés anicinabek .

Une femme anicinabe avec une peau tannée dans ses mains. Elle porte une robe longue et un foulard sur sa tête. On voit une portion de campement derrière elle avec des tentes et supports en bois. Photo en noir et blanc.

Une femme travaille une peau.