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Gagner sa vie – Ke odazitc

Quels emplois les Anicinabek ont-ils occupé? Avons-nous toujours eu besoin d’argent pour vivre? Être autonome, c’est subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. C’est aussi soutenir d’autres membres de la communauté, mais la façon de le faire a beaucoup changé au cours du temps. Autrefois, les Anicinabek prenaient tout ce dont ils avaient besoin sur le territoire, utilisant forêt, rivières et lacs pour se nourrir, se vêtir, se soigner, se déplacer.

Puis, nos ancêtres ont participé à la traite des fourrures : ils chassaient et préparaient les peaux qu’ils vendaient aux intermédiaires blancs. À partir de 1821, la traite a été contrôlée sur le territoire par la Compagnie de la Baie d’Hudson.



Le castor, animal central de la traite des fourrures, peut être piégé selon différentes techniques :

Estelle P. : «Ils se servaient des chiens pour les déplacements, mais aussi pour la chasse et la trappe.»

Marie-Jeanne P.M. : «Certains chiens étaient capables de sentir le castor.»

George W. : «Le castor était parfois trappé avec un filet plutôt qu’un piège.»

Simon A. : «Quand ils allaient à la trappe aux castors par exemple, ils en laissaient toujours au moins 2 pour qu’ils se reproduisent. C’était important de ne pas prendre tous les animaux pour qu’ils se reproduisent.»



 

Groupe de chasseurs allochtones et leur trophée (panache d'orignal)..

Groupe de chasseurs allochtones

 

Dans les années 1960, il restait quelques hommes qui continuaient de vivre uniquement de la chasse et du piégeage. Le temps était de plus en plus partagé entre périodes de chasse et périodes de travail salarié.

Des billots de bois qui flottent dans un cours d'eau (drave).

Une scène vue par des Anicinabek draveurs.

 

Nous avons aussi créé nos propres emplois en développant des compagnies à Lac Simon : Taxis Jérôme, une compagnie de taxis faisant le transport vers Val-d’Or, pour les rendez-vous médicaux ou autres, en plus d’amener familles et bagages sur le territoire; Wabanonik et fils, une compagnie spécialisée dans l’entretien et la collecte d’ordures dans la communauté; Société Mitik Eng., une compagnie de reboisement. En plus des entreprises familiales, une coopérative s’est créée et a ouvert le dépanneur Penada.