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La sombre destinée d’un village minier : Roc-d’Or la mal-aimée

L’histoire de Roc-d’Or, un village minier autrefois situé à la limite nord de la ville de Malartic en Abitibi-Témiscamingue, est particulièrement mystérieuse. Dans la mémoire populaire, on se souvient surtout de ce village qui compte plus de 1 100 habitants en 1942 pour sa mauvaise réputation et son terrible surnom de « Putainville ».

Pendant sa courte existence de 1936 à 1948, le vice, dit-on, est très présent à Roc-d’Or.

Certains affirment qu’à Roc-d’Or « la boisson coule à flots et les esprits batailleurs trouveront de quoi se rassasier amplement » et que la demande pour la prostitution est tellement forte « que les jours de paie, des filles de joie font le voyage de Montréal pour venir prêter main-forte à leurs consœurs ».

Au milieu des années 1940, après sa dizaine d’années de croissance, ce village construit sans autorisation est détruit. Tandis que les édifices suffisamment solides sont déplacés à Malartic, les cabanes en bois rond sont toutes détruites.

Dans la mémoire populaire, la responsabilité pour la démolition de Roc-d’Or est attribuée à Joseph-Albert Renaud, le curé fondateur de la paroisse catholique de Malartic. Dégoûté par la présence étendue de l’alcool, du jeu, de la violence et de la prostitution, ce prêtre se serait servi de son influence pour faire que le village de « Putainville » soit détruit.

Venez donc découvrir la véritable histoire de Roc-d’Or, alias « Putainville » !

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Exposition réalisée par Alexandre Faucher, historien, pour la société d’histoire de Malartic avec le soutien du Musée minéralogique de l'Abitibi-Témiscamingue (Malartic)