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La découverte des richesses du canton de Fournière

Il faut attendre jusqu’au début des années 1920 avant que les premiers prospecteurs se rendent dans le canton de Fournière, où se dresse aujourd’hui Malartic, dans l’espoir de trouver de l’or.

Photographie en noir et blanc d’un chevalement minier et d’un bâtiment rudimentaire surmonté de deux cheminées. À l'avant-plan, un chemin de fer sinueux.

Le chevalement de la Malartic Gold Mines vers 1929 (Société d’histoire et de généalogie de Val-d’Or, fonds Gilbert Tardif).

Bien que des gisements d’or soient découverts dès 1923, ils ne sont pas assez riches pour justifier la construction d’une mine. C’est seulement à l’automne 1927 que le creusage d’un premier puits est amorcé par l’entreprise Malartic Gold Mines. Malheureusement, l’éloignement du gisement des grands centres, le faible prix de l’or et des résultats de forage peu concluants obligent cette mine à fermer en juillet 1929.

Photographie en noir et blanc des infrastructures de la mine Canadian Malartic, dont un chevalement de planches. À l’avant-plan, des billots de bois et un sentier de planches permettant d’accéder aux bâtiments.

La mine Canadian Malartic en 1937 (BAnQ Rouyn-Noranda, fonds Canadien National).

C’est seulement au milieu des années 1930, avec l’augmentation du prix de l’or, que l’exploitation d’une mine devient rentable. Les puits de l’ancienne Malartic Gold Mines, qui devient la Canadian Malartic Gold Mines, sont asséchés et les travaux d’exploration recommencent. Rapidement, une usine de traitement du minerai est construite et la production d’or débute le 1er mai 1935.

Carte en couleur du camp minier de Malartic et des alentours. La ville de Malartic est en-tourée en noir et le village de Roc-d’Or en rouge. Les terrains détenus par les mines sont de différentes couleurs et l’emplacement des chevalements est indiqué par des triangles.

Carte du camp minier de Malartic en 1945 (Alexandre Faucher, De l’or… et des putes?, Rouyn-Noranda, Éditions du Quartz, 2014).

En 1938, deux nouvelles mines, la East Malartic et la Sladen Malartic, commencent aussi à produire de l’or à proximité de Roc-d’Or. L’année suivante, en 1939, une quatrième compagnie minière, la Malartic Gold Fields, ouvre ses portes.

Photographie en noir et blanc des infrastructures de trois minières, dont les chevalements, prise depuis un avion. Au centre, plusieurs maisons du village privées de Norrie. En arrière-plan, l’un des parcs à résidus miniers de la mine East Malartic.

Les chevalements des mines East, Sladen et Barnat Malartic vers 1950 (Société d’histoire de Malartic).