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L’enquête sur le village de squatters de Roc-d’Or

Photographie noir et blanc d’une route de gravier bordé de bâtiments en planches. À l’avant-plan, un poteau supportant des fils. À l’arrière-plan, un champ et une forêt de conifères.

La rue principale de Roc-d’Or, vue du toit d’un bâtiment, vers 1942 (BAnQ Québec, fonds ministère des Affaires municipales et des Régions).

Photographie en noir et blanc d’un homme en habit, avec un chapeau et une moustache en brosse, qui pose dans une forêt.

Burroughs Pelletier, l’un des fonctionnaires  chargé de l’enquête, vers 1941 (BAnQ Québec, fonds ministère de la Culture et des Communications).

En 1942, devant la croissance continue de Roc-d’Or et la multiplication des tentatives d’incorporation municipale et d’organisation scolaire, le député libéral et ministre des Terres et Forêts Pierre-Émile Côté lance une enquête afin de décider de l’avenir du village de squatters. Trois options sont sur la table : l’incorporation en ville indépendante, l’annexion à Malartic ou la destruction de Roc-d’Or.

L’ingénieur civil Burroughs Pelletier, qui dirige la division des villages miniers, ainsi qu’Edmond Pouliot, le sous-chef du Service des Terres, sont désignés pour mener l’enquête. Au cours de l’été 1942, ces deux fonctionnaires visitent le village à deux reprises. Ils rencontrent divers protagonistes : les membres des clergés, les compagnies minières, les autorités scolaires, le conseil de ville de Malartic et les résidents de Roc-d’Or.

Deux pages vierges du formulaire présenté côte à côte. Titré « Enquête sur Roc-d’Or » et présentes les différentes sections portant sur le principal occupant, l’épouse, les enfants et l’évaluation du bâtiment.

Le formulaire rempli lors des visites domiciliaires au cours de l’été 1942 (BAnQ Québec, fonds ministère de la Culture et des Communications).

Les enquêteurs mènent de multiples recherches, notamment auprès des différents ministères, afin d’avoir un aperçu juste de la situation. De plus, une liste de 397 noms est envoyée au bureau du procureur général afin de vérifier les antécédents judiciaires des résidents de Roc-d’Or.

Photographie en noir et blanc d’une église blanche de deux étages. Un escalier, sur lequel un chien est endormi, permet de se rendre à la porte principale. Sur le côté, une porte ouverte permet d’accéder au sous-sol. En arrière-plan, à droite, une école primaire catholique.

L’église anglicane St-George’s, située sur la rue Montcalm. Date inconnue (Société d’histoire de Malartic, fonds Gaétane Palin).

À la lumière de leur enquête, les deux fonctionnaires affirment que l’élimination du village est la seule option acceptable.