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Les squatters du canton de Malartic

Pourquoi certains individus se sont établis sans aucun titre de propriété à Roc-d’Or, une agglomération qui ne dispose pas d’eau courante ou d’aqueduc, lorsque des villages, confortables et bien organisés, sont construits à proximité par les compagnies minières?

Photographie en noir et blanc d’une route de gravier bordée de bâtiments de planches ou en bois rond. Deux hommes marchent vers la caméra. À l’avant-plan, à droite, un poteau téléphonique.

Vue vers le nord à partir de l’extrémité sud de Roc-d’Or en 1937 (BAnQ Rouyn-Noranda, fonds Canadien National).

L’autorisation de vivre dans les villages privés est d’abord réservée aux employés des minières et à quelques privilégiés, commerçants et professionnels. En conséquence, beaucoup des nouveaux venus qui désirent s’établir autour des mines du canton de Fournière sont tout simplement forcés de s’installer à Roc-d’Or.

Photographie en noir et blanc d’un couple de personnes âgées devant une habitation rudimentaire, soit une tente en bois et en textile. Des cabanes en bois rond sont visibles à droite et à l’arrière-plan.

Un couple de squatters à Roc-d’Or en 1937 (BAnQ Rouyn-Noranda, fonds Canadien National).

Dans les villages construits par les mines, les employés peuvent se loger dans les dortoirs communs, mais ces logements sont interdits aux femmes et aux enfants. Plusieurs résidents de Roc-d’Or sont aussi des travailleurs miniers qui désirent vivre avec leur famille.

Photographie noir et blanc d’une maison propre et moderne avec galerie à l’avant. À droite, un garage rudimentaire en bois rond.

Il y a de très belles maisons à Roc-d’Or. Circa 1942. (BAnQ Québec, fonds ministère des Affaires municipales et des Régions).

De plus, certains s’installent à Roc-d’Or afin d’éviter d’être soumis à l’autorité de leur employeur ou pour payer moins de taxes. Il faut dire qu’il est souvent plus avantageux de s’installer en squatters parce que le coût d’achat des lots est souvent trop élevé dans ces régions où la prospérité à long terme est loin d’être assurée.

Photographie en noir et blanc d’une habitation rudimentaire divisée en deux sections : La première est recouverte de papier goudronné et la seconde de feuille de métal. Il y a une carrosse devant la maison et une corde à linge.

D’autres bâtiments sont beaucoup plus rudimentaires. Circa 1942. (BAnQ Québec, fonds ministère des Affaires municipales et des Régions).